Exemplede cas pratique corrigĂ© en Droit du travail . Correction Du CAS Pratique N°1. Exemple de cas pratique corrigĂ© en droit pĂ©nal . Cas pratique corrigĂ© StĂ©phanie, jeune maman, a donnĂ© naissance Ă  sa fille le 21 octobre 2018 avec l’aide de sa sage-femme, Louise, Toutefois, sa fille est nĂ©e avec une Ă©charpe du cordon ombilical qui a eu pour consĂ©quence de devoir rĂ©animer Ă  Les bonnes rĂ©ponses apparaissent en gras. 1/ On dit qu’une nullitĂ© est relative » lorsque 
 a/ Le ne vice ne revĂȘt pas un degrĂ© important de gravitĂ© b/ La condition de validitĂ© qui fait dĂ©faut vise Ă  protĂ©ger les intĂ©rĂȘts de l’un des contractants seulement c/ Il s’agit d’un contrat solennel Il s’agit de la rĂ©ponse b/ La rĂ©ponse a/ donne une conception de la nullitĂ© relative qui Ă©tait celle de la doctrine du XIXe siĂšcle. 2/ Laquelle des phrases suivantes est correcte ? a/ Les dispositions du code civil ne prĂ©voient pas, pour chaque condition de validitĂ©, la nature relative ou absolue de la nullitĂ© encourue. Il revient au juge de dĂ©terminer la nature de la nullitĂ© encourue au cas par cas b/ Les dispositions du code civil prĂ©voient expressĂ©ment, pour chaque condition de validitĂ©, la nature relative ou absolue de la nullitĂ© encourue c/ Les dispositions du code civil prĂ©voient expressĂ©ment, pour certaines conditions de validitĂ©, la nature relative ou absolue de la nullitĂ© encourue Nous reconnaissons que cette question n’est pas Ă©vidente. Mais il est intĂ©ressant de pouvoir rĂ©pondre Ă  ce type de questions. Cela vous donne une vision globale de la matiĂšre et de ses sources. Une vision qui sera trĂšs certainement apprĂ©ciĂ©e et valorisĂ©e par votre correcteur. En l’occurrence ici, le code civil ne prĂ©voit pas expressĂ©ment, pour chaque condition de validitĂ©, la nature de la nullitĂ© encourue, mais seulement pour certaines conditions de validitĂ©. C’est le cas, par exemple, de l’article 1131 du code civil, relatif aux vices du consentement, qui prĂ©voit expressĂ©ment que les vices du consentement sont une cause de nullitĂ© relative du contrat ». 3/ La violation d’une rĂšgle d’ordre public constitue une cause de nullitĂ© 
 a/ 
 absolue b/ 
 relative c/ 
 Ça dĂ©pend. La tendance serait de rĂ©pondre nullitĂ© absolue. Toutefois, ça n’est pas toujours le cas ! En effet, tout dĂ©pend de savoir si la rĂšgle violĂ©e a trait Ă  l’ordre public de protection ou Ă  l’ordre public de direction. Par exemple, s’agissant d’une rĂšgle d’ordre public de protection du consommateur, il serait illogique et contraire Ă  l’esprit de la distinction nullitĂ© absolue / nullitĂ© relative, de permettre au professionnel d’invoquer la nullitĂ© du contrat, pour manquement Ă  une rĂšgle ayant vocation Ă  protĂ©ger le consommateur. 4/ Les vices du consentement sont toujours une cause de nullitĂ© 
 a/ 
 absolue b/ 
 relative c/ 
 Ca dĂ©pend. Relative bien sĂ»r ! Cette rĂšgle est expressĂ©ment prĂ©vue Ă  l’article 1131 du code civil voir ci-dessus. 5/ En cas de dĂ©cĂšs de l’un des contractants, les ayants cause Ă  titre universel peuvent engager une action en nullitĂ© relative. a/ Vrai b/ Faux En effet, par le mĂ©canisme de la succession ab inesta, les ayants cause Ă  titre universel se voient transmettre l’ensemble des droits, dettes et actions du dĂ©funt. Ils peuvent donc intenter l’action en nullitĂ© relative Ă  la place du dĂ©funt, car ils sont les continuateurs » du titulaire originaire de l’action. Cette rĂšgle est importante Ă  savoir pour un cas pratique ! 6/ En cas de cause de nullitĂ© absolue, tout tiers au contrat peut en solliciter la nullitĂ©. a/ Vrai b/ Faux, encore faut-il qu’il dĂ©montre un intĂ©rĂȘt Ă  agir, mĂȘme moral c/ Faux, encore faut-il qu’il dĂ©montre un intĂ©rĂȘt Ă  agir, d’ordre patrimonial En effet, les tiers au contrat peuvent en solliciter la nullitĂ©, s’il s’agit d’une cause de nullitĂ© absolue, mais encore faut-il dĂ©montrer un intĂ©rĂȘt Ă  agir d’ordre patrimonial jurisprudence constante. 7/ Une action en nullitĂ© relative soulevĂ©e par voie d’exception est
 a/ imprescriptible b/ soumise Ă  une prescription de 5 ans c/ soumises Ă  une prescription de 5 ans ou 30 ans dans certains cas En effet, lorsque la nullitĂ© est invoquĂ©e par voie d’action, la prescription quinquennale 5 ans de droit commun s’applique article 2224 du code civil. En revanche, par voie d’exception, la demande de nullitĂ© est perpĂ©tuelle, et ce d’aprĂšs une jurisprudence constante, faisant application de l’adage quat temporalia sunt ad agendum perpetua sunt excipiendum l’action est temporaire, l’exception est perpĂ©tuelle ». Pour rappel la nullitĂ© est invoquĂ©e par voie d’exception lorsque le dĂ©fendeur la soulĂšve comme moyen de dĂ©fense. Exemple pour solliciter le dĂ©boutĂ© d’une demande d’exĂ©cution forcĂ©e du contrat, le dĂ©fendeur va invoquer devant le juge la nullitĂ© de l’acte. Il est important de connaitre les rĂšgles en matiĂšre de prescription, pour avoir de bons rĂ©flexes lors d’un cas pratique. En effet, dire que l’action en nullitĂ© est recevable » alors que d’aprĂšs les faits du cas pratique, l’action risque de se heurter Ă  la prescription, pourra vous ĂȘtre lourdement sanctionnĂ© par votre correcteur. A l’inverse, dire, pour aller plus loin, qu’ il en serait diffĂ©rent si la demande de nullitĂ© Ă©tait soulevĂ©e par voie d’exception » sera trĂšs certainement rĂ©compensĂ© ! 8/ La confirmation d’un acte nul est possible dans les seules hypothĂšses de nullitĂ© relative du contrat. a/ Vrai b/ Faux En effet, il s’agit d’une solution jurisprudentielle, aujourd’hui prĂ©vue Ă  l’article 1181, alinĂ©a 2 du code civil. Attention la confirmation est exclue dans les cas de nullitĂ© absolue, puisque la volontĂ© de l’un des contractant ne peut faire Ă©chec Ă  la mise en Ɠuvre d’une rĂšgle imposĂ©e dans l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Il s’agit d’une solution Ă©galement jurisprudentielle, et aujourd’hui expressĂ©ment prĂ©vue Ă  l’article 1180, alinĂ©a 2 du code civil. 9/ Un mĂȘme contrat est subdivisĂ© en deux sous-contrats ». Par exemple un contrat de cession de parts, et un contrat de porte-fort exemple issu du sujet du CRFPA 2019. A ce propos, cliquez ici pour accĂ©der au corrigĂ© de l’épreuve de droit des obligations CRFPA 2019. Le contrat de cession de parts est frappĂ© de nullitĂ© pour vice du consentement. Quel est le sort de l’engagement de porte-fort ? a/ La nullitĂ© du contrat de cession de parts entraĂźne la nullitĂ© de l’engagement de porte-fort b/ Le principe est celui de la nullitĂ© partielle. Donc l’engagement de porte-fort reste valable c/ Il convient de se poser la question de savoir si l’engagement de porte-fort n’a pas Ă©tĂ© conclu en considĂ©ration du contrat de cession de parts, auquel cas la nullitĂ© du contrat de cession de parts entraine la nullitĂ© de la promesse de porte-fort En effet, la rĂšgle est posĂ©e Ă  l’article 1184 du code civil, qui prĂ©voit que lorsque la cause de nullitĂ© n’affecte qu’une ou plusieurs clauses du contrat, elle n’emporte nullitĂ© de l’acte tout entier que si cette ou ces clauses ont constituĂ© un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant de l’engagement des parties ou de l’une d’elles ». 10/ La nullitĂ© entraĂźne par principe des obligations de restitutions rĂ©ciproques. Les restitutions sont nĂ©anmoins compliquĂ©es Ă  mettre en Ɠuvre pour 
 a/ Les contrats rĂ©els b/ Les contrats unilatĂ©raux c/ Les contrats Ă  exĂ©cution successive d/ Les contrats innommĂ©s Les restitutions sont en effet difficiles Ă  mettre en Ɠuvre pour un contrat Ă  exĂ©cution successive, puisque par dĂ©finition, le contrat a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© » plusieurs fois
 exemple dans un contrat de travail. Tp20 Ă  21 DRT118 - travaux pratiques Bernier / MĂ©nard; Tp 22 Ă  27 DRT118 - travaux pratiques Bernier / MĂ©nard; Travail pratique 10 Ă  12 cours 7 DRT118; DRT104 Bureau Savard Desilets quest final simule; DRT118-235 Bernier Menard quest intra simule; Cas 1 Ă  3 Droit des personnes MichĂšle BeauprĂ©; Cas 4 Ă  6 Droit des personnes MichĂšle
C'est une sociĂ©tĂ© en pleine expansion. Monsieur Lemince est gĂ©rant de l’entreprise Palmese et associĂ©s. Enfin, il faut rĂ©soudre le cas pratique Ă  l’aide d’ un ou plusieurs syllogismes. Le chiffre d'affaires de la sociĂ©tĂ© a drastiquement baissĂ©, dans ce contexte la direction envisage la suppression de nombreux postes. Communication en santĂ© sĂ©curitĂ© au travail Cas pratiques illustrĂ©s. anthony le reste du monde; chape d'attelage pour micro tracteur iseki; rĂȘver d'enlever des crotte de nez 
 combat de blagues pourries. TD DROIT DU TRAVAIL CAS PRATIQUE 1 Nora, propriĂ©taire d’une entreprise de transport, se fait aider par Vincent qui effectue quelques tournĂ©es pour le compte de sa sociĂ©tĂ©. Étude de cas Cas pratique de droit sur le harcĂšlement. Exemple de cas pratique en droit du travail. Pour la pĂ©riode d'essai la norme est de prendre comme commencement la relation de travail. Correction cas pratique n°1 droit du travail. Cas pratique 4. Une prĂ©sentation claire et Ă©purĂ©e. En effet, le reclassement de Monsieur Valet va conduire Ă  un change-ment de poste de travail requĂ©rant un surcroĂźt des compĂ©tences nouvelles. Un CDD ne peut ĂȘtre conclu que dans les cas limitativement Ă©numĂ©rĂ©s par l'article L1242-2 du Code du travail, pour une tĂąche prĂ©cise et s'agit notamment du remplacement d'un salariĂ© en cas d'absence ou de suspension de son contrat de travail, et dans l'attente de l'entrĂ©e en service effective du salariĂ© recrutĂ© par CDI appelĂ© Ă  le 
 Depuis le 1 er octobre 2018, Camille travaille au sein d’un Ă©tablissement scolaire. À la rentrĂ©e 2012, le chef d’entreprise, M. ZINC, a dĂ©cidĂ© de 
 Vous avez d’abord l’énoncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction dĂ©taillĂ©e. Le droit du travail . Ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour le 04/03/2010 Ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour le 04/03/2010 Ensuite I. dĂ©finir les termes. Cas pratique droit du travail Étude de cas Cas pratique droit du travail. 1.. . C'est Coursier qui donne le sujet et il donne tjr un cas pratique. LE CAS PRATIQUE. Cas Pratique de 5 pages en droit du travail publiĂ© le 4 mars 2010 Cas pratique - la discrimination syndicale au travail. Dans ce cas, on peut appliquer une jurisprudence du 25 fĂ©vrier 1997. Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit du travail Relations collectives pour les Ă©tudiants en troisiĂšme annĂ©e de droit ou prĂ©parant le CRFPA intĂ©gralement rĂ©digĂ©. Cas Pratique - 8 pages - Droit du travail. Des conseils pratiques et exemples pour faciliter la comprĂ©hension. No products in the cart. U0015 La Date et LÇŻheure de LÇŻentretien, Ainsi Que Le Lieu de LÇŻentretien I - CAS PRATIQUE DE DROIT DU TRAVAIL ET DE DROIT SOCIAL BATISS est une SARL spĂ©cialisĂ©e dans la construction, la rĂ©novation et la vente sa clientĂšle est composĂ©e de particuliers et d'organismes publics. Cependant en droit du travail, le principe n'est pas le mĂȘme. CAS PRATIQUE. Le cas pratique est un Ă©noncĂ© long il met en en gĂ©nĂ©ral en situation 1/2 personnes qui ont un soucis et le but est de trouver une solution Ă  leur problĂšme. Les relations de travail sont soumises Ă  la convention collective du commerce de gros. Cas pratiques corrigĂ©s de Droit des SociĂ©tĂ©s de L3 S2. TD DROIT DU TRAVAIL. Cependant, en cas de refus du salariĂ©, l’employeur peut, dans le cadre de son pouvoir disciplinaire, prononcer une sanction autre aux lieu et place de la sanction refusĂ©e". bdo olcia viano location cas pratique recrutement droit du travail. Les Ă©tapes du cas pratique. Sur StuDocu, tu trouveras 40 Lecture notes, Summaries, Practical, Tutorial work, Mandatory Il s’agit bien de modifier un Ă©lĂ©ment essentiel du contrat de travail. METHODOLOGIE DROIT DU TRAVAIL. Elle a tout d’abord Ă©tĂ© embauchĂ©e pour le remplacement d’une salariĂ©e en arrĂȘt maladie. travail contient une clause de non‐concurrence dĂ©cide d'aller travailler dans une entreprise concurrente. RĂ©sumĂ© des faits FO et Bluesky Synd souhaite dĂ©signer un RSS. Exemples de cas pratiques corrigĂ©s en droit du travail - Le licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse 27 Janv. RĂšgle de droit En droit du travail, la fin du mandat du RSS prend fin Ă  chaque Ă©lection. Page 1 sur 5. Ce document est un ensemble de trois cas pratiques corrigĂ©s en droit du travail spĂ©cialisĂ©s sur le CDD. Faits + problĂšme de droit. ; La Cours du – Droit du Travail – METHODOLOGIE DU CAS PRATIQUE. Relations individuelles de travail; SĂ©ance - Cas pratique et dissertation; CM - Droit de l'investissement inernational; TD 2 - TD 2 CONDITION ET TERME Commentaire CASS. CAS PRATIQUE La mĂ©thode du cas pratique exige de rĂ©pondre en 4 parties pour chaque question posĂ©e . Cas pratique en Droit du travail intĂ©gralement rĂ©digĂ© et corrigĂ© 23 pages 5 sous cas pratiques sur les thĂšmes de relations individuelles du travail. exemples sujets hlp; animation ludique sĂ©curitĂ© au travail; pare vapeur isolation bricomarchĂ© ; kit robinet thermostatique danfoss; exercice titrage colorimĂ©trique avec correction. Ensuite, il faut poser la question de droit. Un cas pratique en 3h, avec le code du travail et le code de la sĂ©curitĂ© sociale. Tu Ă©tudies Droit du travail Ă  UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne ? cas pratique droit du travail corrigĂ© licenciementhĂ©lice forte poussĂ©e yamaha 8 cv cas pratique droit du travail corrigĂ© licenciement. Afin de faciliter votre navigation sur le site, nous vous proposons de mettre de cĂŽtĂ© des documents tout au long de votre parcours, et ensuite de revenir ici les tĂ©lĂ©charger en une fois.. Limite de poids de la sĂ©lection 
 595 mots 3 pages. Menu. Par . Elle 
 MĂ©thodologie. ArrĂȘt du 15 juin 2000, qui prĂ©cise que le salariĂ© doit consentir expressĂ©ment Ă  la modification-sanction de son contrat de travail. En gĂ©nĂ©ral le problĂšme se pose entre un salariĂ© et son employeur et il faut aider un des deux. I. CAS PRATIQUE Dossier 1 Question de droit au regard de leurs rĂ©sultats , FO et BS peuvent-ils nommer un RSS? Connaissant votre expertise en droit du travail, il sollicite vos Ă©claircissements. cas pratique recrutement droit du travail. Mis Ă  
 Voici l'Ă©noncĂ© du premier "Marie-Catherine a Ă©tĂ© embauchĂ©e en contrat Ă  durĂ©e Ă  
 Ce document a Ă©tĂ© mis Ă  jour le 12/02/2010 CIVILE. Le droit applicable. qualification des faits au regard du fondement juridique sinon spĂ©culation III. Cas pratique le droit du travail Le directeur d'un grand magasin souhaite embaucher une personne supplĂ©mentaire afin de faire face Ă  l'accroissement d'activitĂ© durant la pĂ©riode de fin d'annĂ©e. a- RĂ©soudre le cas pratique suivant L’entreprise lotoise MPV, spĂ©cialisĂ©e dans l’ingĂ©nierie et la maintenance de ma- chines industrielles, possĂšde un effectif de 12 salariĂ©s. Le quotidien du citoyen actualitĂ©s administratives et citoyennes françaises, fiches pratiques, annuaire des administrations et des institutions, aide personnalisĂ©e et foire aux questions. Cas pratique corrigĂ© droit du travail Ce Travail DirigĂ© traite du thĂšme suivant L'accĂšs Ă  un emploi les rĂšgles et formalitĂ©s de recrutement, le choix du contrat de travail, le choix des principales clauses du contrat de travail. Maxime DĂ©tienne ‱ 19 Novembre 2021 ‱ Étude de cas ‱ 1 118 Mots 5 Pages ‱ 119 Vues. Cas Pratique - 6 pages - Droit du travail. Avant d’aborder plus en dĂ©tails la mĂ©thodologie du cas pratique, vous devez vous souvenir d’une chose l’objectif du cas pratique est de donner une solution Ă  un problĂšme de droit. Le dirigeant de l’entreprise, Monsieur VINCENT, vient d’apprendre qu’il serait contraint de mettre en place une institution reprĂ©sentative du personnel, ce qu’il redoute par-dessus tout. Elle a Ă©tĂ© créée, il y a une vingtaine d'annĂ©es par les Ă©poux PINGEON Arlette et Guy, Monsieur Guy PINGEON dirige l'entreprise. ... RĂšgles de droit En cas de dĂ©mission, le salariĂ© peut demander Ă  bĂ©nĂ©ficier de son droit individuel Ă  la formation, sous rĂ©serve que l’action de formation soit engagĂ©e avant la fin du prĂ©avis. Pour information, l’élĂšve pour lequel j’avais rĂ©digĂ© ce cas pratique, dans le cadre d’un cours particulier, a eu la note de 18/20. Partager sur Facebook Partager sur LinkedIn ... Bonjour,j'aurai besoin d'aide pour rĂ©liser le cas pratique suivant La sociĂ©tĂ© METOLOUR, grande fonderie de la rĂ©gion Alsace, situĂ©e Ă  Marckolsheim, emploie 335 salariĂ©s. 15 novembre 2021 Cas pratique de droit du travail. droit du travail Fac ‱ UNIVERSITÉS EXo S lmd 32 sujets sĂ©lectionnĂ©s et prĂ©sentĂ©s avec des corrigĂ©s dĂ©taillĂ©s et actualisĂ©s 3e Ă©dition EXoS lmd EX o S lmd 3e a lain Pousson Sylvain NĂ©ron Prix 19,50 € ISBN 978-2-297-01851-7 les auteurs Alain POUSSON, agrĂ©gĂ© de droit privĂ©, est Professeur Ă  l’universitĂ© de toulouse 1 Capitole. A savoir - Des dommages et intĂ©rĂȘts pour licenciement abusif ; Des dommages et intĂ©rĂȘts pour non respect de la procĂ©dure de licenciement ; Une indemnitĂ© de prĂ©avis trĂšs faible au vu du temps que le peintre est restĂ© dans l’entreprise ; Eventuellement une indemnitĂ© conventionnelle de 
 Cas pratique corrigĂ© en droit du travail inspection du travail, modification du contrat de travail... 24 mai 2017 Droit social Conseils juridiques RĂ©solvons ensemble un exemple de cas pratique en droit du travail sur l'inspection du travail, la modification du contrat de travail et la soumission des salariĂ©s Ă  des mesures particuliĂšres. On est ici dans le cas d’une modification du contrat de travail. Le cas pratique numĂ©ro un s'intĂ©resse Ă  un recours au contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e et l'absence d'Ă©crit dans la conclusion dudit contrat. EnoncĂ© du cas pratique Monsieur Duvolant est directeur d’une entreprise nantaise de transport de voyageurs et les prĂ©occupations concrĂštes sont toujours nombreuses. Cas Pratique de 2 pages en droit du travail publiĂ© le 12 fĂ©vrier 2010 Cas pratique - la rupture conventionnelle. L'Ă©preuve se prĂ©sente sous la forme d'un cas pratique. Le cas pratique commence par un rĂ©sumĂ© des faits. Le cas pratique est un exercice dont il faut respecter scrupuleusement les diffĂ©rentes Ă©tapes. La sociĂ©tĂ© Le Palace Flamboyant gĂšre le secteur d’activitĂ© d'hĂŽtellerie au Maroc du Groupe MinĂ©ral. 595 mots 3 pages. II. Montre plus. 3EME, 7 JANVIER 2016, N° TD N°2 sociĂ©tĂ© - Commentaire d'arrĂȘt arrĂȘt de la chambre commerciale de la Cour de cassation La sociĂ©tĂ© comprend un rĂšglement intĂ©rieur. Ensemble de cas pratiques en droit du travail Cas Pratique - 4 pages - Droit du travail. Pour rĂ©soudre un cas pratique il faut trois Ă©tapes question de droit, rĂšgle de droit et l'application du droit au fait voir si les conditions de la rĂšgle droit sont respectĂ©es. On ne peut alors changer la date de dĂ©but de la pĂ©riode d'essai pour l'adapter. Le droit commun des contrats prĂ©voit un principe selon lequel les contrats conclus tiennent lieu de loi entre les parties et ne peuvent ĂȘtre rĂ©voquĂ©s que par leur consentement mutuel article 1134 du Code civil. Recherche parmi 272 000+ dissertations. Pour ce faire, la mĂ©thode Ă  utiliser est celle du syllogisme juridique. Vous avez d’abord l’énoncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction dĂ©taillĂ©e. Cette derniĂšre a portĂ© sa dĂ©mission au chef de l’établissement depuis plus d’un mois. Cas pratique – Droit du travail. Recherche parmi 268 000+ dissertations. Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit des contrats intĂ©gralement rĂ©digĂ©. CAS PRATIQUE 1. Cas pratique droit du travail PubliĂ© le 06/12/2012 Vu 3243 fois 12 Par pilou67800. Cas pratique en droit du travail - PĂ©riode d'essai et rupture unilatĂ©rale du contrat ThĂšmes abordĂ©s PĂ©riode d'essai - renouvellement de la pĂ©riode d'essai – rupture unilatĂ©rale d'un contrat de travail I. Faits Jean a signĂ© un contrat dans une sociĂ©tĂ© de vente de vĂȘtements le 
 2021 Droit du travail en France Conseils juridiques Ensemble de 3 cas pratiques en droit du travail Ă©tudiant le licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse selon l'article L1232-1 du Code du travail. Nora, propriĂ©taire d’une entreprise de transport, se fait aider par Vincent qui effectue quelques tournĂ©es pour le compte de sa sociĂ©tĂ©. indiquer le rĂ©gime juridique applicable + application du rĂ©gime juridique au regard du fondement invoquĂ©.
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lecas pratique « On ne peut se une lecture du cas en 2 Ă©tapes Prise de travail contient une clause de non‐concurrence dĂ©cide d’aller travailler dans une entreprise concurrente. Son employeur souhaite intenter Ă  son encontre une action pour non‐respect de la clause de non‐concurrence. MĂ©thodologiepour lecas pratique ‐AnneLe Nouvel. 9 2) La problĂ©matique

Isabelle dĂ©cide de profiter de sa journĂ©e de repos pour faire ses pour elle son travail ne la quitte jamais car elle vient de recevoir un message important de son supĂ©rieur hiĂ©rarchique. Isabelle marchait Ă  toute allure tout en regardant son tĂ©lĂ©phone portable et l’évĂ©nement tant redoutĂ© s’est finalement produit car elle est entrĂ©e en collision directe avec la porte d’entrĂ©e du la suite de sa collision avec la porte vitrĂ©e du magasin Isabelle dĂ©cide de se rendre chez son mĂ©decin et ce dernier lui annonce une mauvaise nouvelle son visage conservera les traces du choc subi pendant de nombreux jours nez fracturĂ©. Isabelle est totalement dĂ©pitĂ©e par l’annonce du professionnel de santĂ© car elle sait dĂ©sormais qu’elle ne pourra pas participer au concours de beautĂ© qu’elle convoitait depuis des mois l’élection de Miss Auvergne. Lorsque le choc s’est produit avec la porte vitrĂ©e Isabelle a aussi laissĂ© tomber son tĂ©lĂ©phone portable et un enfant, qui courait Ă  toute vitesse, a dĂ©truit son bien par inadvertance. Votre objectif est le suivant rĂ©soudre ces diffĂ©rents cas pratiques. I. LA BLESSURE SUBIE PAR ISABELLE Isabelle Ă©tait occupĂ©e Ă  regarder son tĂ©lĂ©phone portable mais elle est soudainement entrĂ©e en collision avec une porte vitrĂ©e situĂ©e Ă  l’entrĂ©e d’un centre commercial. La collision vĂ©cue par Isabelle est lourde de consĂ©quences car les mĂ©decins lui certifient que des traces resteront pendant plusieurs jours sur son visage ProblĂ©matique juridique du cas pratique Isabelle peut-elle engager la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle du centre commercial pour les prĂ©judices subis ? -A L’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITÉ DU FAIT DES CHOSES Aux termes des dispositions de l’article 1242 du Code civil On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causĂ© par le fait des personnes dont on doit rĂ©pondre, ou des choses que l’on a sous sa garde. » La responsabilitĂ© civile du fait des choses est un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral dont l’existence a Ă©tĂ© consacrĂ©e en 1930 par la Cour de cassation grĂące Ă  son cĂ©lĂšbre arrĂȘt Jand’heur. Selon les dispositions lĂ©gales de cet article il faut rĂ©unir plusieurs critĂšres cumulatifs pour engager cette responsabilitĂ© civile du fait des choses et ainsi obtenir rĂ©paration d’un prĂ©judice subi. Il faut une chose, cette mĂȘme chose doit avoir jouĂ© un rĂŽle actif dans la survenance du dommage et il est nĂ©cessaire de prouver l’existence d’un gardien. Concernant la chose, la responsabilitĂ© civile du fait des choses est un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral qui comprend toutes choses. La jurisprudence a par exemple rappelĂ© que les choses visĂ©es par ce rĂ©gime gĂ©nĂ©ral peuvent trĂšs bien ĂȘtre tant matĂ©rielles qu’immatĂ©rielles, dangereuses ou non dangereuses, actionnĂ©es par la main de l’homme ou non ou encore il peut mĂȘme s’agir de res nullius choses sans maĂźtre et res derelictae choses abandonnĂ©es lorsque ces choses ont eu un gardien mĂȘme pour une durĂ©e trĂšs limitĂ©e. En l’espĂšce, Isabelle a subi un choc violent en rentrant en contact avec une porte vitrĂ©e situĂ©e Ă  l’entrĂ©e d’un centre commercial, choc ayant provoquĂ© une fracture du nez et ayant causĂ© la chute de son tĂ©lĂ©phone portable. Au regard du droit de la responsabilitĂ© civile et d’aprĂšs la jurisprudence une vitre est une chose, ainsi la premiĂšre exigence pour engager la responsabilitĂ© du fait des choses responsabilitĂ© du centre commercial est rĂ©unie. Concernant le fait de la chose, cette derniĂšre doit avoir jouĂ© un rĂŽle actif dans la survenance du dommage de sorte qu’elle doit ĂȘtre l’instrument du dommage pour donner lieu Ă  la mise en Ɠuvre des effets juridiques prĂ©vus par ce rĂ©gime de la responsabilitĂ© civile du fait des choses. Ainsi, la victime sera dans l’obligation de rapporter la preuve du rĂŽle actif de la chose dans la survenance de son dommage si la chose Ă©tait inerte et qu’il y avait absence de contact ou non. La victime devra prouver que la chose inerte possĂ©dait un vice interne dĂ©faut ou que son positionnement Ă©tait anormal. La preuve du rĂŽle actif des choses en mouvement et qui ont Ă©tĂ© en contact avec la victime n’aura pas a ĂȘtre rapportĂ©e par cette derniĂšre car la victime va ,dĂšs lors, bĂ©nĂ©ficier d’une prĂ©somption irrĂ©fragable ne supportant pas la preuve contraire. Ainsi la victime n’aura rien Ă  prouver car le rĂŽle actif de la chose est prĂ©sumĂ© de façon irrĂ©fragable. de cassation,2001. En l’espĂšce, une porte vitrĂ©e est une chose inerte. Il y a bien eu contact avec la chose car Isabelle a Ă©tĂ© blessĂ©e nĂ©anmoins ce contact s’est rĂ©alisĂ© avec une chose immobile. En consĂ©quence, il appartiendra Ă  Isabelle, au regard de la jurisprudence de la Cour de cassation de rapporter la preuve de la position anormale ou du vice interne que comportait la vitre du centre commercial pour engager la responsabilitĂ© civile extracontractuelle du magasin. En rapportant cette preuve de l’anormalitĂ© de la chose ou de son positionnement anormal Isabelle pourra ainsi prouver le rĂŽle actif de la chose, en l’espĂšce le rĂŽle actif occupĂ© par la vitre dans la survenance du dommage qui lui a Ă©tĂ© occasionnĂ©. Concernant le gardien de la chose il convient de prĂ©ciser qu’il s’agit de celui qui possĂšde le pouvoir d’usage, de contrĂŽle et de direction de la chose car avec l’arrĂȘt Franck rendu par la Cour de cassation en 1941 un transfert de la garde a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©. La garde matĂ©rielle est en effet dĂ©sormais privilĂ©giĂ©e par la jurisprudence et ce, par opposition Ă  la conception juridique de la garde de la chose la garde juridique a finalement Ă©tĂ© abandonnĂ©e par la jurisprudence. Par consĂ©quent, le gardien est donc celui qui peut agir sur la chose et pas forcĂ©ment le propriĂ©taire lĂ©gal de la chose. En l’espĂšce, lorsque le choc avec la vitre s’est produit la victime semblait rĂ©unir les trois composantes de la garde matĂ©rielle telle privilĂ©giĂ©e par la jurisprudence pouvoir d’usage, de contrĂŽle et de direction sur la chose. Cela sera plus difficile Ă  prouver si les portes vitrĂ©es sont automatiques mais aucune prĂ©cision n’est apportĂ©e dans le cas pratique. Il en rĂ©sulte que pour agir en responsabilitĂ© du fait des choses et obtenir rĂ©paration du prĂ©judice subi la victime devra prouver qu’elle n’était pas le gardien de la chose lorsque le choc s’est produit absence de garde matĂ©rielle sur la chose objet du dommage. -B. LES CAUSES D’EXONÉRATION Il sera possible pour le gardien/propriĂ©taire de la chose de s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© en rapportant la preuve qu’il n’avait plus le pouvoir d’usage, de contrĂŽle et de direction de la chose. Il lui faudra rapporter que la garde de la chose avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e via la conclusion d’un contrat transfert volontaire de la garde ou alors via un transfert involontaire de la chose comme le vol par exemple. ArrĂȘt Franck, de cassation, 1941. En l’espĂšce, il ne semble pas y avoir de force majeure ni de faute d’un tiers dans la survenance du choc subi par la victime et la garde de la chose garde matĂ©rielle ne semblait pas appartenir au centre commercial lorsque le dommage s’est produit. Par consĂ©quent, le gardien prĂ©sumĂ© de la chose centre commercial pourra s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© civile du fait des choses s’il apporte la preuve que la garde matĂ©rielle de la chose avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  la victime lors du choc. Ce transfert peut ĂȘtre volontaire, c’est-Ă -dire rĂ©sulter de la conclusion d’un contrat mais il peut Ă©galement ĂȘtre involontaire rĂ©sulter d’une absence de contrat. Le gardien prĂ©sumĂ© de la chose pourra Ă©galement rapporter la preuve de la force majeure pour obtenir une exonĂ©ration totale de responsabilitĂ© en invoquant un Ă©vĂ©nement imprĂ©visible et irrĂ©sistible. Cette hypothĂšse prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ©e semble trĂšs improbable car rien ne souligne l’existence d’un cas de force majeure dans les faits du cas d’espĂšce. Ce n’est pas tout car le centre commercial pourra aussi invoquer la faute d’un tiers ou la faute de la victime dans la survenance de son propre dommage pour obtenir une exonĂ©ration partielle quant Ă  la rĂ©paration qu’il devra octroyer Ă  la victime du choc, ce qui semble plus qu’improbable. II. LA DESTRUCTION DU TELEPHONE D’ISABELLE Lorsque le choc s’est produit avec la vitre Isabelle a malheureusement laissĂ© tomber son tĂ©lĂ©phone, un enfant courait derriĂšre elle et a dĂ©truit le bien. La problĂ©matique juridique du cas pratique est la suivante Isabelle peut-elle agir en responsabilitĂ© civile du fait personnel contre le jeune enfant pour obtenir rĂ©paration du prĂ©judice subi Ă  savoir la destruction de son portable ? -A L’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITÉ DU FAIT PERSONNEL DU MINEUR L’article 1240 du Code civil dispose en ces termes Tout fait quelconque de l’homme, qui cause Ă  autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivĂ© Ă  le rĂ©parer. » Selon les dispositions lĂ©gales de cet article il est impĂ©ratif de rĂ©unir une faute, un dommage et enfin de prouver l’existence d’un lien de causalitĂ© entre le fait gĂ©nĂ©rateur la faute et le dommage subi par la victime. En ce qui concerne la faute, sa preuve doit ĂȘtre rapportĂ©e par la victime. La victime doit ainsi prouver qu’une faute a Ă©tĂ© commise par la personne dont elle souhaite engager la responsabilitĂ© civile. Il convient de prĂ©ciser que la faute peut ĂȘtre intentionnelle ou non pour ĂȘtre indemnisĂ©e Com, Cour de cassation, 1973. L’imputabilitĂ© n’est pas prise en compte en droit de la responsabilitĂ© civile , pas comme en matiĂšre pĂ©nale l’intention est ici indiffĂ©rente. Depuis l’arrĂȘt Derguini rendu par la Cour de cassation le 9 mai 1984 arrĂȘt relatif Ă  la responsabilitĂ© de l’infans la faute est objective en responsabilitĂ© civile et n’impose plus de rĂ©unir l’intention pour ĂȘtre caractĂ©risĂ©e et indemnisĂ©e. La faute peut ĂȘtre liĂ©e Ă  une commission un acte ou Ă  une omission. Il convient alors, dans le cas de l’omission, d’opĂ©rer la distinction entre l’abstention dans l’action et la pure omission abstention pure et simple. En droit de la responsabilitĂ© civile les auteurs se querellent quant Ă  la dĂ©finition de la notion de faute. En effet, dans le Code civil la faute n’est pas dĂ©finie, il s’agit tout simplement de Tout fait quelconque de l’homme. » C’est la doctrine qui a hĂ©ritĂ© de ce devoir de dĂ©finir juridiquement la notion de faute et aucune homogĂ©nĂ©itĂ© n’est Ă  ce jour prĂ©sente en son sein. Pour Marcel Planiol la faute est Un manquement Ă  une obligation prĂ©existante. » La notion de faute est donc envisagĂ©e de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et imprĂ©cise car nous n’en savons pas davantage sur ce que sont ces obligations. Pour le grand auteur Nöel Dejean de La BĂątie la faute est Un comportement dĂ©fectueux. » Concernant le dommage, celui-ci doit revĂȘtir divers caractĂšres pour ĂȘtre indemnisable en droit. Le dommage doit ĂȘtre certain, direct, actuel d’aprĂšs la jurisprudence de la Cour de cassation Cour de cassation, 2002 mais le dommage doit Ă©galement ĂȘtre licite Cour de cassation, 2002. Si la victime rapporte la preuve de l’existence d’une faute et d’un dommage il lui restera Ă  prouver l’existence d’un lien de causalitĂ© entre cette mĂȘme faute fait gĂ©nĂ©rateur de responsabilitĂ© civile et le dommage subi. L’exigence de l’apport de la preuve du lien de causalitĂ© par la victime est une exigence jurisprudentielle Cour de cassation, 1966. En l’espĂšce, l’enfant courait derriĂšre Isabelle lorsque cette derniĂšre a laissĂ© Ă©chapper son tĂ©lĂ©phone et ce dernier a marchĂ© dessus, provoquant la destruction du bien meuble. 1° L’EXISTENCE D’UNE FAUTE La faute est l’une des trois conditions nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre d’une action en responsabilitĂ© civile par la victime. La victime d’un dommage doit rapporter la preuve qu’une faute a bien Ă©tĂ© commise. En droit de la responsabilitĂ© civile l’existence d’une faute s’apprĂ©cie dĂ©sormais indĂ©pendamment de l’élĂ©ment moral imputabilitĂ© car seul le fait matĂ©riel est reconnu pour aboutir Ă  sa caractĂ©risation. Par ailleurs, la jurisprudence de la Cour de cassation, dans un arrĂȘt Derguini rendu en 1984, a reconnu que la faute commise par un infans peut donner lieu Ă  l’engagement de sa responsabilitĂ© civile. En l’espĂšce, le mineur a dĂ©truit le tĂ©lĂ©phone portable d’Isabelle en ayant marchĂ© dessus suite Ă  la collision d’Isabelle avec la vitrine du centre commercial. La faute semble ĂȘtre caractĂ©risĂ©e, il s’agit d’une faute par commission car l’enfant a dĂ©truit le bien en commettant un acte matĂ©riel. Par consĂ©quent, la responsabilitĂ© civile du fait personnel du jeune enfant pourra ĂȘtre engagĂ©e pour faute d’imprudence. 2° LA PREUVE DU DOMMAGE Le dommage tel apprĂ©ciĂ© en droit de la responsabilitĂ© civile peut prendre divers aspects. Le dommage peut ĂȘtre matĂ©riel, c’est-Ă -dire Ă©valuable en argent, le dommage matĂ©riel consiste en une lĂ©sion des intĂ©rĂȘts patrimoniaux de la victime. Le dommage peut aussi ĂȘtre moral, il porte atteinte aux droits extra-patrimoniaux de la victime. Il s’agit par exemple d’une atteinte au droit Ă  l’honneur, d’une atteinte portĂ©e au droit Ă  la prĂ©somption d’innocence dont jouit tout justiciable. En l’espĂšce, le mineur a dĂ©truit le tĂ©lĂ©phone portable d’Isabelle il s’agit donc d’un prĂ©judice matĂ©riel car Ă©conomique et Ă©valuable en argent. Par ailleurs Isabelle devait recevoir un message trĂšs important de son employeur et ce dommage a provoquĂ© une perte de chance pour elle. Le poste a Ă©tĂ© pourvu, pas de chance pour elle. En consĂ©quence, la preuve du dommage ne fait ici aucun doute car le tĂ©lĂ©phone a Ă©tĂ© dĂ©truit par l’enfant. 3° LE LIEN DE CAUSALITÉ Lorsque la victime parvient Ă  dĂ©montrer l’existence d’une faute et d’un dommage il lui reste Ă  rapporter la preuve de l’existence d’un lien de causalitĂ© entre ce mĂȘme fait gĂ©nĂ©rateur de responsabilitĂ© civile et le dommage subi. Il n’y a pas de consensus dans la jurisprudence concernant l’application d’une thĂ©orie de causalitĂ© spĂ©cifique et deux thĂ©ories principales sont privilĂ©giĂ©es par les juges. La thĂ©orie de la causalitĂ© adĂ©quate conception stricte de la causalitĂ© et la thĂ©orie de l’équivalence des conditions conception large de la causalitĂ©. En l’espĂšce le tĂ©lĂ©phone doit sa destruction au fait que l’enfant ait marchĂ© dessus lorsqu’il courait derriĂšre Isabelle. En consĂ©quence, le lien de causalitĂ© est Ă©tabli car sans la faute fait matĂ©riel de l’enfant le dommage matĂ©riel ne se serait jamais produit et le tĂ©lĂ©phone portable fonctionnerait encore. Par consĂ©quent, Isabelle pourra engager la responsabilitĂ© civile extracontractuelle de l’enfant pour faute d’imprudence mais elle pourra aussi faire valoir que de par sa faute, son portable Ă©tant cassĂ© elle est passĂ©e Ă  cĂŽtĂ© d’une chance. Il reviendra alors au juge d’évaluer la probabilitĂ© que la chance ait pu se rĂ©aliser ou non pour rĂ©parer le dommage professionnel subi par Isabelle suite Ă  la destruction de son portable. III. LA PERTE DE CHANCE D’ISABELLE Lorsque Isabelle a heurtĂ© la porte une fracture du nez a Ă©tĂ© engendrĂ©e, elle ne pourra donc pas participer Ă  l’élection de Miss Auvergne, quel dommage. La problĂ©matique juridique du cas pratique est la suivante Isabelle peut-elle obtenir la rĂ©paration civile de cette perte de chance ? -A L’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITÉ CIVILE DU MAGASIN Selon les dispositions de l’article 1242 du Code civil On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causĂ© par le fait des personnes dont on doit rĂ©pondre, ou des choses que l’on a sous sa garde. » La responsabilitĂ© civile du fait des choses est un rĂ©gime gĂ©nĂ©ral dont l’existence a Ă©tĂ© consacrĂ©e le 13 fĂ©vrier 1930 par la jurisprudence de la Cour de cassation grĂące Ă  son cĂ©lĂšbre arrĂȘt Jand’heur. Selon les dispositions lĂ©gales de cet article il faut donc rĂ©unir plusieurs critĂšres cumulatifs pour engager la responsabilitĂ© civile du fait des choses et ainsi obtenir rĂ©paration d’un prĂ©judice subi. Il faut une chose, cette mĂȘme chose doit avoir jouĂ© un rĂŽle actif dans la survenance du dommage et il est nĂ©cessaire de prouver l’existence d’un gardien de la chose. En l’espĂšce, il y a bien une chose car la vitre est considĂ©rĂ©e comme une chose au regard de la jurisprudence. Le rĂŽle actif de la chose est prouvĂ© car il est la cause du dommage corporel et du prĂ©judice esthĂ©tique vĂ©cu par Isabelle. Le gardien de la vitre reste Ă  dĂ©finir car le centre commercial pourrait faire valoir, pour s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© civile extracontractuelle que la garde matĂ©rielle fut transfĂ©rĂ©e Ă  la cliente lors du choc. Il en rĂ©sulte qu’Isabelle pourra prouver le rĂŽle actif de la chose dans la survenance de son dommage pour ainsi Ă©tablir que la collision avec la vitre est bien Ă  l’origine de sa perte de chance car elle ne pourra pas participer Ă  l’élection des Miss pour cause de prĂ©judice esthĂ©tique. Par consĂ©quent, Isabelle pourra demander rĂ©paration pour le prĂ©judice esthĂ©tique subi Ă  cause du choc mais elle pourra Ă©galement engager la responsabilitĂ© civile du fait des choses du centre commercial pour la perte de chance subie. A condition qu’Isabelle prouve que le gardien matĂ©riel de la chose Ă©tait bien le centre commercial et que la garde de la chose ne fut pas transfĂ©rĂ©e si la garde de la chose a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e alors le centre commercial pourra s’exonĂ©rer partiellement de sa responsabilitĂ© civile. C’est tout pour cet article mĂ©thodologique complet et dĂ©taillĂ© consacrĂ© Ă  la mĂ©thode intĂ©grale du cas pratique en droit de la responsabilitĂ© civile. Je te remercie pour tout l’intĂ©rĂȘt que tu portes Ă  mon travail, Ă  trĂšs bientĂŽt sur mon site pour de nouveaux articles juridiques, bon courage pour tes examens ! PS Clique ici si tu souhaites comprendre la mĂ©thodologie intĂ©grale de la fiche d’arrĂȘt Vouspouvez tĂ©lĂ©charger les sujets et corrigĂ©s de l'UE3 - Droit Social de DCG (mises Ă  jour rĂ©guliĂšres) : Retour AnnĂ©e Sujets CorrigĂ©s Word 97/2003 Word 2010 PDF Word 97/2003 Word
Le droit de la consommation est un thĂšme qui tombe plus rarement que la responsabilitĂ© ou encore le droit de la concurrence. NĂ©anmoins il est important de bien maĂźtriser ses principaux aspects pour bien rĂ©ussir un cas pratique. Cet article est d’ailleurs fait pour vous permettre de comprendre et de rĂ©aliser un bon cas pratique, si jamais ce thĂšme tombe au sujet ESC ou celui de l’ESSEC. Tout d’abord, le droit de la consommation vise Ă  rĂ©guler la relation entre un consommateur et un professionnel. Regroupant un ensemble de rĂšgles juridiques, le code de la consommation vise principalement Ă  dĂ©fendre la partie faible, Ă  savoir le consommateur. Ce terme de partie faible est important, on le retrouve Ă©galement dans le droit du travail pour qualifier le salariĂ©. En effet, le contrat de consommation est un contrat synallagmatique, c’est-Ă -dire qu’il va crĂ©er des obligations rĂ©ciproques entre les parties, obligations dont on parlera un peu plus bas. Mais c’est aussi un contrat d’adhĂ©sion, d’oĂč le fait que le lĂ©gislateur cherche Ă  dĂ©fendre le consommateur, qui lui, a moins d’informations lorsqu’il contracte. Dans un cas pratique, cela fait toujours trĂšs sĂ©rieux si vous arrivez Ă  mettre, dans le rappel des faits, les caractĂ©ristiques principales du contrat. Les obligations du vendeur et du consommateur Comme expliquĂ© prĂ©cĂ©demment, les parties vont devoir respecter certaines obligations l’un envers l’autre. C’est le vendeur naturellement qui va ĂȘtre tenu par plus d’obligations. Un article simple et efficace est Ă  retenir sur ce thĂšme si jamais vous devez rĂ©aliser un cas pratique l’article du Code de la consommation dispose que » Tout professionnel vendeur de biens doit, avant la conclusion du contrat, mettre le consommateur en mesure de connaĂźtre les caractĂ©ristiques essentielles du bien. » Cet article n’est pas difficile a retenir et peut s’avĂ©rer trĂšs utile. Le vendeur est tenu de respecter les obligations suivantes l’obligation de renseignement le vendeur est tenu de dĂ©livrer toutes les informations nĂ©cessaires au consommateur avant qu’il n’achĂšte. Le dĂ©lai de livraison, sa composition, ses accessoires, son origine, sa quantitĂ©, son mode, sa date de fabrication et bien entendu, le prix de vente le vendeur est obligĂ© de vendre au prix affichĂ©. Toutefois, le contrat qui lie le consommateur avec le professionnel s’interprĂšte en faveur du consommateur. Ainsi, s’il y a une erreur sur le prix, le vendeur sera tenu de vendre le produit au prix le plus avantageux pour le client, donc le plus faible; c’est l’objet de l’article L133-2 du Code de la consommation. MAIS, Le consommateur ne peut pas se voir appliquer le prix affichĂ© lorsque celui-ci est trĂšs diffĂ©rent du prix rĂ©el, ou presque dĂ©risoire ; l’obligation de mise en garde le vendeur doit attirer l’attention du consommateur sur les potentiels risques liĂ©s aux bien fournis. Par exemple, le banquier doit mettre en garde l’emprunteur face au risque d’endettement ; l’obligation de conseil le professionnel doit bien s’assurer que le contrat de consommation correspond bien au rĂ©el besoin du consommateur. Le vendeur est tenu de respecter ces trois principales obligations. En cas de litige, d’une part c’est le vendeur qui va devoir prouver qu’il a bien respectĂ© ses obligations contractuelles. D’autre part, si une obligation n’a pas Ă©tĂ© respectĂ©e et qu’elle est Ă  l’origine d’un prĂ©judice, donc considĂ©rĂ©e comme un fait gĂ©nĂ©rateur, alors vous pouvez utiliser l’article 1240 du Code civil que vous connaissez sur le bout des doigts. Le lien de causalitĂ© est Ă©vident, et c’est le consommateur qui a la charge de la preuve concernant le prĂ©judice causĂ© par l’inexĂ©cution de l’obligation. Le consommateur peut Ă©galement obtenir l’annulation de contrat de consommation, s’il prouve que l’information manquante Ă©tait essentielle. Le consommateur a pour principale obligation de payer le bien pour lequel le contrat de consommation existe. C’est trĂšs logique mais important de le dire. Il doit Ă©galement rĂ©ceptionner le produit en cas de livraison. Le dĂ©lai de rĂ©tractation Le dĂ©lai de rĂ©tractation est le droit le plus puissant et important du consommateur dans le cadre du droit de la consommation il est de 14 jours. Il marche pour la plupart des biens sauf quelques uns, Ă  savoir les biens pĂ©rissables, les biens personnalisĂ©s et numĂ©riques comme les logiciels. Ce droit est Ă©galement valable pour les contrats de vente a distance. Ce dĂ©lai court Ă  compter de la conclusion du contrat pour les prestations de service ; Ă  compter de la rĂ©ception du bien pour les contrats de vente de biens ou de prestations de services impliquant la livraison d’un bien ; Ă  compter de la rĂ©ception du dernier bien ou lot lors de livraison sĂ©parĂ©e de plusieurs biens ou d’une commande composĂ©e de lots/piĂšces Ă  livraison Ă©chelonnĂ©e ; Ă  compter de la rĂ©ception du premier bien lors de livraison rĂ©guliĂšre de biens sur une pĂ©riode dĂ©finie A noter que le troisiĂšme cas pratique du sujet d’ECRICOME 2017 est trĂšs intĂ©ressant et nous apprend que mĂȘme si le consommateur signe un contrat dans lequel il renonce Ă  son droit de rĂ©tractation, la clause est rĂ©putĂ©e non Ă©crite, c’est Ă  dire qu’elle est nulle et le consommateur dispose toujours de son fameux droit de rĂ©tractation de 14 jours. Pratiques commerciales dĂ©loyales Le droit europĂ©en dĂ©finit la pratique commerciale dĂ©loyale comme Ă©tant une pratique susceptible d’altĂ©rer substantiellement le comportement Ă©conomique du consommateur moyen. Si vous ĂȘtes confrontĂ© a un cas de pratique commerciale dĂ©loyale, vous pouvez utiliser la dĂ©finition juste au dessus en majeure. Dans l’argumentation de votre cas pratique, donc la mineure, vous devez montrer en quoi la pratique visait a tromper le comportement du consommateur. Quelques exemples de pratiques commerciales dĂ©loyales retrouvĂ©es dans la jurisprudence proposer Ă  la location des appartements qui en rĂ©alitĂ© sont dĂ©jĂ  occupĂ©s ; prĂ©tendre qu’un produit a des vertus amincissantes alors qu’il s’agit d’un simple complĂ©ment alimentaire ; gonfler artificiellement le prix pour faire croire au consommateur qu’il a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une rĂ©duction importante ; se prĂ©senter faussement comme un expert » ; prĂ©tendre qu’une bague proposĂ©e Ă  la vente porte bonheur oui, c’est vraiment arrivĂ© et cela a mĂȘme Ă©tĂ© en Cassation Cass. crim., 8 mars 1990, n° 87-81049 Tribunaux compĂ©tents Une question peut vous ĂȘtre posĂ©e, en plus du cas pratique, pour voir si vous connaissez la ou les juridictions compĂ©tentes pour rĂ©gler un litige en droit de la consommation. MĂȘme si la question n’est pas posĂ©e, il est judicieux et valorisĂ© de faire apparaĂźtre dans la solution du cas pratique le tribunal compĂ©tent, sans jamais oublier de parler de la compĂ©tence d’attribution qui consiste Ă  dĂ©terminer le tribunal compĂ©tent, et de la compĂ©tence territoriale qui consiste Ă  dĂ©terminer le lieu de rĂšglement du litige. La rigueur est ce qui peut permettre Ă  un bon cas pratique de devenir un excellent cas pratique. On retrouve les tribunaux suivants La juridiction de proximitĂ© est compĂ©tente pour les litiges infĂ©rieurs Ă  4 000 euros ; Le Tribunal d’instance est compĂ©tent pour trancher les litiges compris entre 4 000 et 10 000 euros ; Les litiges supĂ©rieurs Ă  10 000 euros sont tranchĂ©s par le Tribunal de grande instance ; Mais attention, il peut exister des exceptions. Ainsi, pour un litige concernant un prĂȘt Ă  la consommation d’un montant de 3000 euros, ce ne sera pas le Juge de proximitĂ© qui sera compĂ©tent mais le Tribunal d’instance. Bien Ă©videmment, dans votre solution, vous pouvez parler du fait que les procĂ©dures judiciaires, Ă©tant longues et coĂ»teuses, le consommateur peut utiliser les rĂšglements Ă  l’amiable en passant par la mĂ©diation, l’arbitrage ou la conciliation. Il est aussi bon Ă  savoir que des associations de dĂ©fense des droits du consommateur comme UFC-que-choisir peuvent intenter des actions de groupe.
\n \n\n \ncas pratique corrigé droit du travail l3
Guidede l’étudiant 2020-2021 Licence 3 en Droit L3 Centre Audiovisuel d’Études Juridiques des universitĂ©s de Paris. La lettre du directeur Madame, Mademoiselle, Monsieur, Dans l’effort que vous allez entreprendre, vous n’ĂȘtes pas seul (e) : des enseignants sont Ă  votre Ă©coute, les possibi- Vous venez de vous inscrire Ă  litĂ©s de
Vous avez un cas pratique en droit constitutionnel Ă  faire mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous ĂȘtes au bon endroit. Dans cet article, vous allez avoir accĂšs Ă  un cas pratique corrigĂ© par une chargĂ©e de TD afin de vous montrer ce que l’on attend de vous. Si vous voulez revoir la mĂ©thode du cas pratique avant de commencer, cliquez ici La mĂ©thode du cas pratique Cas pratique en droit constitutionnel – EnoncĂ©Cas pratique en droit constitutionnel – CorrectionRĂ©sumĂ© des faitsQuestions de droit I. LA DÉLÉGATION DE COMPÉTENCES LÉGISLATIVES RECOURS CONTRE LA DISPOSITION DE L’ORDONNANCE Alors qu’une grippe d’une ampleur inĂ©dite frappe le monde, le Gouvernement français doit s’adapter. L’état d’urgence a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© par un dĂ©cret du prĂ©sident de la RĂ©publique le 10 mars 2021. Par la suite les membres du Gouvernement dĂ©cident de demander au Parlement l’autorisation d’agir dans le domaine de la loi. L’habilitation est ainsi formulĂ©e dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisĂ© Ă  prendre par ordonnances, dans un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la publication de la prĂ©sente loi, toute mesure, pouvant entrer en vigueur, si nĂ©cessaire, Ă  compter du 11 mars 2021, relevant du domaine de la loi 
 Un projet de loi de ratification est dĂ©posĂ© devant le Parlement dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la publication de chaque ordonnance », dans la loi du 20 mars 2021. Une des ordonnances a Ă©tĂ© publiĂ©e le 25 mars 2021. Elle porte sur l’adaptation des procĂ©dures pĂ©nales. L’une de ses dispositions prĂ©voit que les dĂ©lais de dĂ©tention provisoire sont prolongĂ©s automatiquement. Un projet de loi de ratification a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© le 25 avril 2021. Madame Toulmonde fait l’objet de poursuites pĂ©nales. Elle est rĂ©guliĂšrement placĂ©e en dĂ©tention provisoire. Une dĂ©cision de prolongation de la mesure est dĂ©cidĂ©e automatiquement, sans que soit sollicitĂ© un magistrat. Elle estime que cette disposition de l’ordonnance est contraire Ă  ses droits. Elle souhaite contester son contenu. Elle considĂšre que le gouvernement ne pouvait pas prendre de mesures aussi drastiques pour les droits et libertĂ©s. Le gouvernement Ă©tait-il compĂ©tent ? A-t-elle une chance de voir sa requĂȘte aboutir ? Vous avez du mal en droit constitutionnel ? DĂ©couvrez les fiches de droit constitutionnel Ă  jour, claire et comprĂ©hensibles pour finir major de promo. Je veux en savoir plus ➞ Cas pratique en droit constitutionnel – Correction RĂ©sumĂ© des faits Attention !💡Dans un cas pratique, il ne s’agit pas simplement de recopier l’énoncer. Il faut faire le tri, conserver les informations utiles Ă  la rĂ©solution du problĂšme. Le rĂ©sumĂ© des faits implique donc d’avoir dĂ©jĂ  situĂ© la problĂ©matique, que vous indiquerez Ă  la fin de ce paragraphe. Tous les Ă©lĂ©ments que vous mettez dans ce rĂ©sumĂ© devront ĂȘtre utilisĂ©s dans la mineure ». N’oubliez rien, et n’ajoutez rien inutilement. > La problĂ©matique de ce cas pratique de droit constitutionnel ne correspond pas Ă  une simple question le Gouvernement pouvait-il adopter une ordonnance ? ≠ mais Ă  un problĂšme le Gouvernement Ă©tait-il compĂ©tent pour adopter une ordonnance ? > Vous pouvez devez parfois mĂȘme commencer ce rĂ©sumĂ© par une phrase d’accroche. ⚠ Il faut qualifier juridiquement les faits y compris dans la problĂ©matique. Cela signifie que les protagonistes doivent ĂȘtre qualifiĂ©s juridiquement, de mĂȘme que les situations une ordonnance prise » et une ordonnance adoptĂ©e » ne signifient pas la mĂȘme chose. La premiĂšre expression est en français, la seconde en droit ». La rigueur vous aidera Ă  vous rapprocher de l’excellence, commencez par employer les termes les plus appropriĂ©s. RĂ©sumĂ© des faits Le Gouvernement a Ă©tĂ© habilitĂ© 💡ce terme est plus juridique que autorisĂ© » Ă  prendre par ordonnance toute mesure dans le domaine de la loi pour trois mois, le 20 mars 2021. Il adopte une ordonnance qui porte sur la procĂ©dure pĂ©nale le 25 mars 2020, et dĂ©pose un projet de loi de ratification un mois plus tard. L’une des dispositions prĂ©voit la prolongation automatique des dĂ©lais de dĂ©tention provisoire en matiĂšre de procĂ©dure pĂ©nale. Une dĂ©tenue voit une mesure de dĂ©tention prolongĂ©e automatiquement sans avoir pu ĂȘtre prĂ©sentĂ©e devant le magistrat physiquement. Elle considĂšre qu’il a Ă©tĂ© portĂ© atteinte Ă  ses droits alors que le Gouvernement n’était pas compĂ©tent pour le faire. Questions de droit Ce cas pratique en droit constitutionnel pose 2 questions de droit => Le Gouvernement pouvait-il lĂ©gitimement porter atteinte Ă  la libertĂ© individuelle en imposant une prolongation automatique des dĂ©lais, sans prĂ©voir l’intervention d’un magistrat, par voie d’ordonnance ?=> La dĂ©tenue peut-elle contester la lĂ©galitĂ© de la mesure prise par ordonnance ? Annonce de plan Par consĂ©quent, il conviendra dans un premier temps d’étudier la question de la dĂ©lĂ©gation de compĂ©tences lĂ©gislatives I avant de se demander si la dĂ©tenue peut contester la lĂ©galitĂ© de la mesure prise par ordonnance II. I. LA DÉLÉGATION DE COMPÉTENCES LÉGISLATIVES Etape 1 La majeure 💡Tous les articles juridiques Constitution, loi, ordonnance, etc. et les jurisprudences doivent figurer ici. L’idĂ©al Ă©tant de respecter un ordre logique Constitution, puis loi, puis jurisprudence. ⚠ Citez uniquement les sources utiles Ă  la rĂ©solution du cas !RĂ©citer tout votre cours ne vous apportera pas plus de point si cela n’est pas pertinent pour rĂ©soudre le problĂšme. Vous risquez mĂȘme des confusions, votre correcteur aura du mal Ă  vous suivre, votre copie ne sera pas intelligible et vous perdrez des points. Correction L’article 38 de la Constitution dispose que le Gouvernement peut, pour l’exĂ©cution de son programme, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un dĂ©lai limitĂ©, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. 
 Elles entrent en vigueur dĂšs leur publication mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n’est pas dĂ©posĂ© devant le Parlement avant la date fixĂ©e par la loi d’habilitation ». L’article 34 de la Constitution dispose que le lĂ©gislateur est seul compĂ©tent pour fixer les rĂšgles en matiĂšre de procĂ©dure pĂ©nale et de garanties des droits et libertĂ©s. Étape 2 La mineure 💡Ici, vous devez additionner rĂ©sumĂ© des faits + majeure. Il s’agit de confronter les faits juridiques aux rĂšgles de droit Ă©noncĂ©es. C’est souvent l’étape la moins bien travaillĂ©e par l’étudiant, alors qu’il s’agit de celle sur laquelle tout le devoir repose. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de raisonner. Dire le Gouvernement pouvait prendre une mesure dans le domaine de la loi », n’est pas la mĂȘme chose que Le Gouvernement a demandĂ© une habilitation pour agir dans le domaine de la loi ». Il a obtenu cette habilitation qui prĂ©cisait 
 ». Il a par la suite adoptĂ© une ordonnance portant sur X thĂšme. Ce thĂšme relĂšve du domaine du lĂ©gislateur ». Dans ce deuxiĂšme cas de figure, chaque Ă©lĂ©ment, mĂȘme les plus Ă©vidents sont vĂ©rifiĂ©s par l’étudiant. Il dĂ©cortique chaque Ă©lĂ©ment des faits et les confronte aux conditions des articles 34 et 38 de la Constitution. Autrement dit, il ne donne pas une simple solution Ă  un problĂšme. Il dĂ©montre que c’est LA solution au problĂšme. Gardez en tĂȘte que lorsqu’un avocat plaide, il a gĂ©nĂ©ralement un adversaire qui plaidera la thĂšse inverse. C’est le juge qui va trancher. En d’autres termes, les deux solutions se valent, alors qu’elles sont opposĂ©es. L’un n’a pas plus juste » que l’autre. Simplement, chaque dĂ©fenseur a dĂ©fendu son point de vue en proposant une solution. Ils n’ont pas simplement donnĂ© une solution au juge, qui devra faire le reste du travail. C’est la mĂȘme chose pour un cas pratique. Correction En l’espĂšce, tout d’abord, le Gouvernement a demandĂ© Ă  pouvoir agir dans le domaine de la loi. Une habilitation lui a Ă©tĂ© donnĂ©e par le Parlement pour prendre toute mesure » qui relĂšve de ce domaine. Les mesures prises et ici contestĂ©es sont relatives Ă  la procĂ©dure pĂ©nale et impactent les droits et libertĂ©s. Ces deux domaines relĂšvent de la compĂ©tence exclusive du pouvoir lĂ©gislatif. Quoi qu’il en soit, le Gouvernement Ă©tait habilitĂ© Ă  prendre toute mesure » son champ de compĂ©tence n’était donc pas limitĂ©. Ensuite, en ce qui concerne le dĂ©lai d’habilitation, la loi du 20 mars 2021 l’a limitĂ© Ă  trois mois. L’ordonnance a Ă©tĂ© adoptĂ©e le 25 mars 2021, soit cinq jours plus tard. Le Gouvernement a respectĂ© les dĂ©lais impartis. Enfin, le dĂ©lai pour dĂ©poser un projet de loi de ratification avait Ă©tĂ© fixĂ© Ă  deux mois par la loi du 20 mars 2021. Un tel projet a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© le 25 avril 2021, soit un mois aprĂšs l’adoption de l’ordonnance concernĂ©e. Ses dispositions ne sont donc pas frappĂ©es de caducitĂ©. Étape 3 La conclusion 💡C’est ici que vous donnez la solution au problĂšme posĂ© en Ă©tape 1 ». Vous concluez votre cas en apportant une rĂ©ponse Ă  la question. Correction Par consĂ©quent, l’ordonnance adoptĂ©e par le Gouvernement n’excĂšde pas ses compĂ©tences. Il pouvait agir et prendre toute mesure relevant du domaine de la loi », dont celles qui ont Ă©tĂ© adoptĂ©es. 💡 Cas pratique en droit constitutionnel pour des points en plus Il est Ă©galement possible de discuter ici de l’alinĂ©a 1er de l’article 38 le Gouvernement peut, pour l’exĂ©cution de son programme, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances ». La demande Ă©tait-elle rĂ©ellement justifiĂ©e par les besoins de l’exĂ©cution de son programme » ? Rien n’est moins sĂ»r. NĂ©anmoins, l’urgence est l’un des motifs qui justifie de recourir aux ordonnances Cons. const., dĂ©cision no 99-421 DC du 16 dĂ©c. 1999, cons. 11 et 15. Donc, en dĂ©finitive, le Gouvernement pouvait justifier, car l’état d’urgence a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©. La situation d’urgence n’est pas contestable. 💡 Pour information Seul le Gouvernement peut demander Ă  mettre en Ɠuvre la procĂ©dure des ordonnances. Le Parlement ne peut donc pas faire de proposition de loi Ă  cette fin Cons. const., dĂ©cision no 2005-510 DC du 25 janv. 2005. RECOURS CONTRE LA DISPOSITION DE L’ORDONNANCE Étape 1 La majeure Correction Avant la ratification, les dispositions des ordonnances ont une valeur rĂ©glementaire car sont prises par le pouvoir exĂ©cutif. Elles constituent ainsi des actes administratifs. Par consĂ©quent, seul le juge administratif est compĂ©tent pour contrĂŽler leur lĂ©galitĂ© En ce sens, CE, 16 dĂ©c. 2020, nos 440258 440289 440457, § 5. NĂ©anmoins, depuis le 3 juillet 2020, le Conseil constitutionnel indique qu’une fois le dĂ©lai d’habilitation passĂ©, et avant la ratification ou en son absence, les dispositions d’une ordonnance ont une valeur lĂ©gislative au sens de l’article 61-1 de la Constitution. Elles sont donc invocables, en ce qui concerne leur conformitĂ© aux droits et libertĂ©s, Ă  l’appui d’une question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC Cons. const., dĂ©cision no 851/852 QPC du 3 juil. 2020, cons. 11. Le Conseil constitutionnel prĂ©cise mĂȘme qu’elles ne sont contestables que sur le fondement d’une QPC ». L’article 38 de la Constitution dispose que les ordonnances ne peuvent ĂȘtre ratifiĂ©es que de maniĂšre expresse. À l’expiration du dĂ©lai d’habilitation, les ordonnances ne peuvent plus ĂȘtre modifiĂ©es que par la loi dans les matiĂšres qui sont du domaine lĂ©gislatif ». Selon l’article 66 de la Constitution, pour toute mesure impactant la libertĂ© individuelle, c’est-Ă -dire, le droit de ne pas ĂȘtre arbitrairement dĂ©tenu, un magistrat de l’ordre judiciaire doit pouvoir contrĂŽler les mesures envisagĂ©es. Etape 2 La mineure Correction En l’espĂšce, un projet de loi de ratification a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© le 25 avril 2020. Aucune date par rapport Ă  la requĂȘte de la dĂ©tenue n’est mentionnĂ©e, il faut considĂ©rer qu’elle nous consulte au jour oĂč l’on rĂ©alise le cas. Nous sommes en 2022, le dĂ©lai d’habilitation est expirĂ©. Il n’y a aucune information qui laisserait penser que les dispositions ont Ă©tĂ© ratifiĂ©es de maniĂšre expresse. Le projet de loi de ratification a simplement Ă©tĂ© dĂ©posĂ© dans les dĂ©lais. Les dispositions conservent donc une valeur rĂ©glementaire, ce qui justifie de la compĂ©tence du juge administratif. NĂ©anmoins, les conditions posĂ©es par le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision du 3 juillet Ă©tant rĂ©unies, les dispositions peuvent ĂȘtre invoquĂ©e Ă  l’appui d’une QPC. Il semble que les dispositions qui souhaitent ĂȘtre contestĂ©es en l’espĂšce sont relative aux droits et libertĂ©s que la Constitution garantit. En effet, la dĂ©tenue est privĂ©e de libertĂ©. Sa dĂ©tention a Ă©tĂ© prolongĂ©e automatiquement ». Rien n’indique qu’un magistrat de l’ordre judiciaire n’a pu intervenir pour contrĂŽler le bienfondĂ© de la mesure, et tout laisse penser au contraire, que ce n’est pas le cas. Étape 3 La conclusion Correction Par consĂ©quent, la dĂ©tenue pourra tout Ă  fait contester la lĂ©galitĂ© de la disposition de l’ordonnance devant le juge administratif. Cela dit, pour tout ce qui relĂšve des droit et libertĂ©s que la Constitution garantit, elle devra demander un renvoi en QPC devant le Conseil constitutionnel, seul compĂ©tent pour en connaĂźtre. Pour les points en plus 💡 La rigueur implique d’aller jusqu’au bout du raisonnement. N’hĂ©sitez donc pas Ă  faire un point Ă  propos de la procĂ©dure de la QPC. En le faisant, vous ne laissez pas votre cliente dans le flou par rapport Ă  sa possibilitĂ© de faire un renvoi devant le Conseil constitutionnel – Que la disposition porte atteinte Ă  un droit ou une libertĂ© que la Constitution garantit ; qu’elle soit invoquĂ©e lors d’un litige ; par tout justiciable art. 61-1 de la Constitution ;– À ce moment, la juridiction va devoir vĂ©rifier que la disposition est applicable au litige + que la question n’a pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e constitutionnelle critĂšre de la nouveautĂ© ou du changement de circonstances + qu’elle a un caractĂšre sĂ©rieux loi organique n° 2009-1523 du 10 dĂ©cembre 2009 relative Ă  l’application de l’article 61-1 de la Constitution. Pour information Le rĂ©gime de la dĂ©tention provisoire est un rĂ©gime trĂšs rigoureux prĂ©vu par le Code de procĂ©dure pĂ©nale art. 145 et s. CPP. Il est entourĂ© de conditions trĂšs strictes et impose l’intervention d’un magistrat de l’ordre judiciaire Ă  titre de garantie. L’ordonnance, en restant muette sur cette exigence, a complĂštement Ă©tĂ© en contradiction avec la Constitution. Le Conseil constitutionnel l’a dĂ©clarĂ© dans une dĂ©cision du 29 janvier 2021 Cons. const., dĂ©cision no2020-878/879 QPC du 29 janv. 2021. Le Conseil d’État et la Cour de cassation ont quant Ă  eux Ă©tĂ© plus loin en estimant que cette disposition Ă©tait Ă©galement contraire aux exigences de l’article 5 de la Conv. EDH CE, 23 sept. 2021, nos 440037 et 440165, cons. 10 et 11 ; Cass. crim., 26 mai 2020, no Alors, vous avez rĂ©ussi ce cas pratique en droit constitutionnel ?Article rĂ©digĂ© par Kahina KhadraouiDoctorante en droit Vous n’y arrivez vraiment pas en droit constitutionnel ? DĂ©couvrez les fiches de droit constitutionnel Ă  jour, claire et comprĂ©hensibles pour finir major de promo. Je veux en savoir plus ➞
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I- La validit des contrats Afin dapprcier la validit des contrats litigieux, il convient au pralable de prciser que les dispositions du Code de la consommation relatives la vente distance article L. 120-20 et s. et notamment le droit de rtractation ne concernent que les relations entre un professionnel et un non-professionnel. Elles ne sauraient donc tre valablement invoques en lespce, sagissant de contrats de vente distance entre des entreprises contractant pour les besoins de leur activit. En revanche nous allons voir que les socits Infotech et Flashdiscount sont des cybervendeurs, ce qui exige au pralable de mobiliser le droit commun du contrat conclu sous forme lectronique qui sapplique mme en cas dacheteur professionnel. En effet, le choix de la transposition de la directive europenne dans le Code civil est significatif du caractre de droit commun de cette rglementation A, mme si elle prsente certaines particularits. Nous verrons ensuite les voies du droit des contrats qui jouent indpendamment de la forme lectronique B. A- Le droit du contrat conclu sous forme lectronique Les commandes passes par Internet par la socit Eurobton exigent de vrifier leur conformit au processus de contractualisation du contrat lectronique prvu aux articles 1369-1 et suivants du code civil. Il seffectue en deux tapes permettant ainsi dviter dans une large mesure les consquences de mauvaises manipulations des internautes. La premire tape du processus de contractualisation exige du cybervendeur quil offre la possibilit au consommateur de vrifier le dtail de sa commande ainsi que son prix total et de corriger dventuelles erreurs article 1369-5 du Code civil. Lors de la deuxime tape, linternaute doit confirmer sa commande pour exprimer son acceptation et valider par consquent sa transaction. En lespce, sagissant de la commande avec Infotech, il emble quil ny ait eu quun clic. Quant la commande auprs de Flashdiscount, rien ne nous est prcis. Il existe donc un doute quant au respect de cette procdure par double clic. Or, en vertu de larticle 1369-6 du code civil, il ne peut tre drog ce processus de contractualisation par double clic que pour les contrats conclus exclusivement par change de courriers lectroniques. En lespce, tel nest pas le cas, car le courriel de la socit Eurobton nintervient que pour demander lannulation il ny a pas eu change de courriers lectroniques. Il est donc possible pour la socit Eurobton de contester la formation mme du contrat eu gard au manquement la procdure de contractualisation par voie lectronique. Cet argument peut tre confort par une analyse sur le terrain du droit classique de la formation des contrats. B- Les conditions de formation du contrat Le commandes litigieuses supposent dtre analyses au regard de la rencontre dune offre et dune acceptation 1 mais aussi au regard de lobligation dinformation 2. 1- Loffre et lacceptation Loffre doit tre prcise, ferme cest-dire exempte de rserves et non quivoque. En lespce, la socit Infotech a mentionn sur son site que la vente ne sera acquise quaprs confirmation expresse du distributeur de la commande de lacheteur . Il sagit ici dune rserve subjective qui dpend de la volont du distributeur en dautres termes, il ne sagit pas dune offre vritable mais plutt dune invitation entrer en pourparlers. Un tel argument ne vaut pas pour la commande auprs de Flashdiscount car cette fois il ne semble pas quil y ait eu de rserves. En conclusion, ds lors que la proposition dInfotech ne saurait tre qualifie doffre, on peut soutenir que le clic de commande de la socit Eurobton correspond une offre dachatmais non une acceptation. Sagissant de la commande auprs de Flashdiscount, il est possible de considrer, eu gard au peu dinformations de lnonc, quil sagissait bien dune offre ferme, prcise et non quivoque, et que la socit Eurobton la accept. Il sagit alors dun contrat distance. Rappelons que depuis trente ans Com. 7 janv. 1981, il est enseign que le contrat conclu distance se forme du jour de l'expdition de l'acceptation. Est ainsi consacre la thorie dite de l'mission au dtriment de la thorie de la rception bien que cette question partage encore la doctrine. Les enjeux pratiques sont de taille, notamment au regard du droit rtractation des parties. En effet, l'offre peut tre rvoque si la rvocation parvient son destinataire avant que celui-ci n'ait expdi son acceptation. En lespce, la socit Flashdiscount a livr les ordinateurs deux jours aprs la commande, ce qui montre quelle a bien reu et excut cette commande Eurobton ne saurait rvoquer son acceptation. Il est toutefois possible de faire valoir un manquement lobligation dinformation. 2- Lobligation dinformation La jurisprudence a admis l'existence d'une obligation prcontractuelle de renseignement. Dj, l'admission du dol par rticence allait en ce sens. Mais, pour tre caractrise, la rticence dolosive suppose tablie au pralable l'existence d'une obligation de renseignement la charge de la partie qui s'est intentionnellement tue pour tromper l'autre, alors qu'elle aurait d l'informer. Sagissant du contrat lectronique, la loi franaise transposant la directive europenne a renforc les obligations dinformation du distributeur internet. En effet, larticle 1369-5 du Code civil affirme que le destinataire de loffre doit avoir eu la possibilit de vrifier le dtail de sa commande et son prix total, afin de corriger dventuelles erreurs. Ce droit de vrification du consentement exprim consiste en quelque sorte en l'octroi la partie en situation d'infriorit d'une forme de facult de rtractation intervenant, non pas aprs la conclusion du contrat, mais au sein mme de celle-ci l'utilisateur, avant de parfaire son acceptation tapes successives, peut se rtracter s'il a commis une erreur ou s'il change l'avis qu'il avait donn de manire trop empresse. Les facults de rtractation et de rflexion sont ainsi contractes dans une mme phase. En lespce, les informations des distributeurs taient soit errones Infotech soit trs lacunaires Flashdiscount au regard notamment de la puissance des ordinateurs commands. On peut donc y voir un manquement aux obligations dinformation ne permettant pas la socit Eurobton de vrifier le contenu de sa commande. Ces manquements lobligation dinformation pourraient tre sanctionns sur le terrain de lerreur sur la substance article 1110 du Code civil ou sur le terrain de la rticence dolosive article 1116 du Code civil. En conclusion la validit des contrats litigieux devraient pouvoir tre aisment conteste, non seulement au regard des manquements flagrants la procdure de contractualisation lectronique mais encore en raison dun vice du consentement. Il est toutefois possible que la socit Eurobton veuille conserver certains ordinateurs, ce qui implique alors de jauger les conditions dexcution des commandes. II- Les conditions dexcution En vertu de larticle 1602 du Code civil, le vendeur est tenu dexpliquer clairement ce quoi il soblige. La conformit tient une place essentielle dans la jurisprudence contemporaine comme instrument d'interprtation du contrat, alors que l'utilit de la chose attendue par l'acheteur est toujours objective et ncessairement celle qui a t convenue entre les parties. En lespce, 5 des ordinateurs livrs par Infotech ne correspondent pas aux capacits de mmoire annonces. Quant aux performances des ordinateurs dInfotech comme de Flashdiscount, la socit Eurobton nest gure satisfaite. Il sagit bien dune question de conformit et non dun problme de vices cachs. Quels sont les remdes envisageables ? Tout dpend du point de savoir si la socit Eurobton veut obtenir lanantissement du contrat 1 ou bien son maintien 2.Au reste, sagissant de deux contrats litigieux, il est possible quelle demande le maintien de lun et lanantissement de lautre. 1- Les remdes conduisant lanantissement du contrat En vertu de larticle 1384 alina 2 du Code civil, la partie envers laquelle lengagement na point t excut a le choix de forcer lautre lexcution de la convention lorsquelle est possible, ou den demander la rsolution avec dommages-intrts. En lespce, la socit Eurobton peut trs bien demander lanantissement rtroactif des contrats en sappuyant non seulement sur les dfauts de conformit mais aussi sur les manquements lobligation dinformation qui paraissent dune gravit suffisante pour justifier la rsolution des ventes litigieuses cf Civile 1re 28 mai 2009. Les rsolutions prononces pourront tre accompagnes de dommages-intrts si la socit parvient dmontrer un prjudice li notamment la perte de temps pour lquipement et la gestion de lentreprise. Il se peut toutefois que les socits Infotech et Flashdiscount fassent valoir en retour que la socit Eurobton sest montre dune lgret blmable en ne spcifiant pas suffisamment ses besoins lors de ExercicecorrigĂ© de droit administratif pdf ConsidĂ©rant que, dans les circonstances de l’affaire, il sera fait une exacte apprĂ©ciation de la douleur morale que les ayants droit de la victime ont Ă©prouvĂ©e en allouant 20 000 F tant Ă  M. Bachelier qu’à son Ă©pouse divorcĂ©e, Mme Fortune, respectivement pĂšre et mĂšre de la victime, et 5 000 F Ă  chacune des trois soeurs de ï»żVous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit du travail Relations collectives pour les Ă©tudiants en troisiĂšme annĂ©e de droit ou prĂ©parant le CRFPA intĂ©gralement avez d’abord l’énoncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction cas pratique est actualisĂ© et Ă  jour des derniĂšres Ă©volutions cas pratique est composĂ© de deux sous cas » portant sur les thĂšmes suivants Calcul des effectifs de l'entreprise;Passage d'un seuil d'effectif et consĂ©quences sur les attributions du CSE;Contestation de la dĂ©signation d'un dĂ©lĂ©guĂ© thĂšmes font frĂ©quemment l'objet d' est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique intĂ©gralement rĂ©digĂ© en vue de vos examens de relations collectives de travail. Prenez le temps de lire l’énoncĂ© et essayez de le faire dans les conditions de l’ des cas pratiquesÉnoncĂ© - Cas pratique n°1La sociĂ©tĂ© Lexi-Lawyers » est une start-up basĂ©e Ă  Sophia-Antipolis spĂ©cialisĂ©e dans le recueil et l’analyse des dĂ©cisions de jurisprudences Ă  destination des avocats. Sa croissance particuliĂšrement rapide l’a conduite Ă  recruter de nombreux salariĂ©s en un temps assez court. Elle n’a jamais mis en place de comitĂ© social et Ă©conomique, faute de candidats un procĂšs-verbal de carence ayant Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement Ă©tabli.Le comptable de la sociĂ©tĂ© indique au CEO de Lexi-Lawyers », M. FUTÉ, que l’entreprise a depuis quelques mois dĂ©passĂ© le seuil d’effectifs imposant la mise en place d’un CSE aux attributions Ă©largies ». M. FUTÉ, doutant des compĂ©tences juridiques de son comptable dĂ©cide de vous consulter pour savoir s'il dit vous indique que la sociĂ©tĂ© emploie actuellement 48 salariĂ©s en CDI Ă  temps plein dont 2 viennent d’ĂȘtre recrutĂ©s;2 salariĂ©s sont actuellement en CDD pour une durĂ©e de 6 mois en remplacement de salariĂ©es en congĂ© maternitĂ©;2 salariĂ©s mis Ă  disposition de la sociĂ©tĂ© travaillant Ă  temps plein et selon les mĂȘmes horaires que les autres salariĂ©s depuis quelques mois;4 salariĂ©s Ă  temps partiel Ă  80% ou 4/5Ăšme soit 28 heures / par semaine;4 mettre en place un CSE aux attributions Ă©largies ?ÉnoncĂ© - Cas pratique n°2 Bioflex » est une entreprise niçoise comptant une centaine de salariĂ©s. L’entreprise ne compte aucun Ă©lections se sont rĂ©cemment tenues dans l’entreprise. Le prĂ©sident du syndicat d’entreprise SEB CGC » s’est fĂ©licitĂ© pour les rĂ©sultats obtenus Nous avons obtenu 15% des suffrages dans le collĂšge cadres » et 8% tous collĂšges confondus, c’est une belle victoire ! ».Le syndicat a dĂ©cidĂ© de dĂ©signer un dĂ©lĂ©guĂ© syndical en choisissant un candidat ayant obtenu 10% des suffrages sur son nom dans le collĂšge cadres » oĂč il s’est prĂ©sentĂ©, mais qui Ă©tait candidat sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre DRH de l’entreprise vient vous consulter en vous indiquant que l’entreprise souhaite contester la dĂ©signation du dĂ©lĂ©guĂ© syndical par le syndicat SEB CGC ». Ils viennent de recevoir du syndicat la lettre de ajoute Nous avons de plus vĂ©rifiĂ© les statuts de ce syndicat aucune mention relative au respect des valeurs rĂ©publicaines ni figure et nous avons souvent entendu son dirigeant exprimer son dĂ©sir de ne dĂ©fendre que les travailleurs originaires de Nice ».Le DRH vous prĂ©cise que le syndicat SEB CGC » est affiliĂ© Ă  la sont les moyens de contestation de la dĂ©signation du dĂ©lĂ©guĂ© syndical ?Correction des cas pratiquesCorrection du cas pratique n°1 Faits Une entreprise s’interroge sur le passage du seuil de 50 salariĂ©s et sur la nĂ©cessitĂ© de mettre en place un CSE exerçant les attributions relatives aux CSE des entreprises d’au moins 50 de droit À quelles conditions une entreprise dĂ©pourvue de comitĂ© social et Ă©conomique a-t-elle l’obligation de mettre en place un CSE aux attributions Ă©largies ?Il convient d’abord de s’intĂ©resser au calcul des effectifs de l’entreprise a avant de dĂ©terminer la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence du calcul des effectifs b.a. Sur le calcul du seuil d’effectifSolution en droit majeure L’article L. 2312-2 al. 2 prĂ©voit que lorsque l'entreprise n’a pas de comitĂ© social et Ă©conomique et que l'effectif de l'entreprise atteint au moins 50 salariĂ©s pendant 12 mois consĂ©cutifs, ce dernier exerce l'ensemble des attributions dĂ©finies par la section 3 » ce qui correspond aux attributions propres aux CSE des entreprises d'au moins 50 salariĂ©s Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un an Ă  compter de sa mise en place C. trav., L. 2312-2 al. 2.Pour dĂ©compter le nombre de salariĂ©s dans une entreprise, il faut se reporter aux rĂšgles prĂ©vues par les articles L. 1111-2 et L. 1111-3 du Code du travail. Selon ces articles, pour dĂ©compter le nombre de salariĂ©s, il faut distinguer les travailleurs en plusieurs la premiĂšre catĂ©gorie, on trouve les salariĂ©s pris en compte intĂ©gralement dans les effectifs Ă  savoir les salariĂ©s titulaires d'un CDI Ă  temps plein et les travailleurs Ă  la deuxiĂšme catĂ©gorie, on trouve des salariĂ©s qui sont pris en compte partiellement, dont notamment Les salariĂ©s titulaires d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e qui sont pris en compte Ă  due proportion de leur temps de prĂ©sence au cours des douze mois salariĂ©s mis Ă  la disposition de l'entreprise par une entreprise extĂ©rieure qui sont pris en compte dans les effectifs de l’entreprise d’accueil Ă  due proportion de leur temps de prĂ©sence au cours des douze mois prĂ©cĂ©dents Ă  condition d’ĂȘtre intĂ©grĂ©s de maniĂšre Ă©troite et permanente Ă  la communautĂ© de travail, de partager des conditions de travail en partie communes susceptibles de gĂ©nĂ©rer des intĂ©rĂȘts communs Soc. 13 nov. 2008, et d’ĂȘtre prĂ©sents dans les locaux de l’entreprise d’accueil depuis un an C. trav., art. L. 1111-2.Les salariĂ©s Ă  temps partiel, quelle que soit la nature de leur contrat de travail, sont pris en compte en divisant la somme totale des horaires inscrits dans leurs contrats de travail par la durĂ©e lĂ©gale ou la durĂ©e conventionnelle du la troisiĂšme catĂ©gorie figure les travailleurs ou salariĂ©s exclus du dĂ©compte des effectifs parmi lesquels on trouve notamment les apprentis, les salariĂ©s titulaires d’un CDD et les salariĂ©s mis Ă  disposition par une entreprise extĂ©rieure remplaçant un salariĂ© absent ou dont le contrat de travail est suspendu, notamment du fait d’un congĂ© de maternitĂ©, d’un congĂ© d’adoption ou d’un congĂ© parental d’ des apprentis, la Cour de cassation a jugĂ© que l’exclusion des apprentis du dĂ©compte des effectifs Ă©tait incompatible avec le droit de l’Union europĂ©enne, mais qu’une telle exclusion devait continuer Ă  s’appliquer compte tenu de l’absence d’effet direct horizontal des dispositions du droit de l’Union europĂ©enne contraires Soc., 9 juillet 2014, n° en l'espĂšce mineure En l’espĂšce, la sociĂ©tĂ© emploie, depuis deux ans, 48 salariĂ©s en CDI Ă  temps plein. Ces salariĂ©s sont pris en compte intĂ©gralement, soit 1 X 48 = 48 2 salariĂ©s en CDD pour remplacer des salariĂ©es en congĂ© maternitĂ© ne sont pas pris en compte dans les effectifs, de mĂȘme que les quatre des salariĂ©s mis Ă  disposition, ils travaillent Ă  temps plein et selon les mĂȘmes horaires que les autres salariĂ©s de sorte qu’on peut penser qu’ils sont intĂ©grĂ©s de maniĂšre Ă©troite et permanente Ă  la communautĂ© de travail ». Toutefois, le CEO nous prĂ©cise qu’ils travaillent au sein de l’entreprise depuis peu » de sorte qu’on peut douter qu’ils remplissent la condition tenant Ă  la prĂ©sence dans les locaux de l’entreprise d’accueil depuis au moins un an. Ils sont donc Ă©galement exclus des effectifs. Enfin, sont employĂ©s, des salariĂ©s en CDI Ă  temps partiel Ă  80% ce qui reprĂ©sente 28 heures de travail par semaine. Ces salariĂ©s sont pris en compte Ă  due proportion de leur temps de prĂ©sence ce qui donne 4 X 28/35 = 3,2 L’entreprise compte donc actuellement 51,2 savoir si le CSE doit exercer les attributions relatives aux CSE des entreprises d’au moins 50 salariĂ©s, il faut vĂ©rifier que cet effectif a Ă©tĂ© atteint pendant une certaine Sur le calcul du seuil d’effectifSolution en droit majeure L’article indique que lorsque l'entreprise n'est pas pourvue d'un comitĂ© social et Ă©conomique, l’entreprise doit mettre en place un comitĂ© social et Ă©conomique si l'effectif de l'entreprise atteint au moins cinquante salariĂ©s pendant douze mois le Code du travail met en place des paliers » permettant de confĂ©rer de maniĂšre Ă©volutive au comitĂ© social et Ă©conomique l’ensemble des attributions du CSE dans les entreprises d’au moins 50 dans un premier temps, le comitĂ© social et Ă©conomique exerce uniquement les attributions rĂ©servĂ©es aux entreprises comprenant entre 11 et 49 salariĂ©s. Puis, Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un an Ă  compter de sa mise en place, le comitĂ© social et Ă©conomique disposera de l'ensemble des attributions rĂ©servĂ©es aux comitĂ©s constituĂ©s dans les entreprises d'au moins 50 salariĂ©s C. trav., art. L. 2312-2, al. 2.Solution en l’espĂšce mineure L’employeur devra prendre l’initiative d’organiser des Ă©lections professionnelles si l’effectif de 50 salariĂ©s ou plus reste atteint pendant au moins douze mois l’organisation d’élections aboutit Ă  la mise en place d’un CSE, Ă  compter de cette date de mise en place, le CSE exercera les attributions rĂ©servĂ©es aux entreprises comprenant entre 11 et 49 salariĂ©s pendant un an avant de se voir confĂ©rer les attributions rĂ©servĂ©es aux comitĂ©s constituĂ©s dans les entreprises d'au moins 50 tout Ă©tat de cause, le seuil de 50 salariĂ©s ne semble pas avoir Ă©tĂ© dĂ©passĂ© pendant douze mois consĂ©cutifs puisque deux salariĂ©s en CDI ont Ă©tĂ© embauchĂ©s trĂšs rĂ©cemment de sorte que la mise en place d’un CSE aux attributions Ă©largies ne s’impose pas pour l' du cas pratique n°2Faits Des Ă©lections se sont tenues au sein de la sociĂ©tĂ© Bioflex ». Un syndicat ayant obtenu 15% des suffrages dans le collĂšge cadres » a dĂ©signĂ© comme dĂ©lĂ©guĂ© syndical un candidat sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicat. Aucune mention relative au respect des valeurs rĂ©publicaines ne figure dans les statuts du souhaite savoir comment contester la dĂ©signation du dĂ©lĂ©guĂ© de plan La contestation de la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical nĂ©cessite le respect de conditions de procĂ©dure 1 et de fond 2.1. Les conditions de procĂ©dure de la contestation de la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndicalProblĂšme de droit Quelles sont les conditions de procĂ©dure permettant Ă  une entreprise de contester la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical ?Solution en droit majeure L’article du Code du travail pose des conditions de recevabilitĂ© du recours en contestation de la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© des dĂ©lais, le recours doit ĂȘtre introduit dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de l’information de la dĂ©signation. L’employeur est en pratique informĂ© par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La date Ă  partir de laquelle le dĂ©lai commence Ă  courir est donc celle de l’avis de rĂ©ception. Pour les syndicats souhaitant contester la dĂ©signation, le dĂ©lai commence Ă  courir Ă  compter de l’affichage sur le panneau rĂ©servĂ© aux communications syndicales l’article L. 2143-8 renvoie Ă  l’article L. 2143-7.PassĂ© ce dĂ©lai, la dĂ©signation est purgĂ©e de tout vice » ce qui signifie qu’elle ne peut plus ĂȘtre remise en juge compĂ©tent est le juge judiciaire avant tribunal d’instance » et dĂ©sormais le tribunal judiciaire » depuis le 1er janvier 2020.Le lĂ©gislateur, souhaitant que la procĂ©dure soit rapide, prĂ©voit que le tribunal judiciaire rend un jugement en dernier ressort C. trav., art. en l’espĂšce mineure En l’espĂšce, le DRH indique qu’ils viennent tout juste d’en ĂȘtre informĂ©s » de sorte que la contestation est sĂ»rement encore possible. Il convient donc de saisir le tribunal judiciaire de la contestation du dĂ©lĂ©guĂ© Les conditions de fond de la contestation de la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndicalLa dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical doit rĂ©pondre Ă  de nombreuses conditions de nature diverses qui figurent aux articles L. 2143-1 Ă  L. 2143-8 du Code du conditions tiennent Ă  la taille de l’entreprise, d’autres au syndicat procĂ©dant Ă  la dĂ©signation et au salariĂ© la lecture des faits, trois points de contestation paraissent envisageables La dĂ©signation, par le syndicat, d’un candidat figurant sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicat aLe respect des valeurs rĂ©publicaines » par le syndicat bLe seuil de l’audience de 10% nĂ©cessaire Ă  la reprĂ©sentativitĂ© du syndicat catĂ©goriel ca. Sur le choix d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical issu d’une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicatProblĂšme de droit Un syndicat catĂ©goriel peut-il dĂ©signer un salariĂ© ayant obtenu son score de 10% sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicat intercatĂ©goriel ?Solution en droit majeure Seul un salariĂ© avec une certaine lĂ©gitimitĂ© personnelle peut ĂȘtre dĂ©signĂ© en tant que dĂ©lĂ©guĂ© syndical. En effet, le syndicat doit dĂ©signer le dĂ©lĂ©guĂ© syndical parmi les candidats aux Ă©lections professionnelles qui ont recueilli Ă  titre personnel et dans leur collĂšge au moins 10 % des suffrages exprimĂ©s au premier tour des derniĂšres Ă©lections au comitĂ© social et Ă©conomique, quel que soit le nombre de votants » vertu du principe de la libertĂ© d’organisation syndicale, il est admis qu’un syndicat soit libre de choisir comme dĂ©lĂ©guĂ© syndical soit ses propres adhĂ©rents, soit des salariĂ©s non syndiquĂ©s ou encore des adhĂ©rents d’une autre organisation syndicale Soc., 10 novembre 2004, n° Cour de cassation considĂšre que le score Ă©lectoral du candidat est un score personnel et qu’ainsi un dĂ©lĂ©guĂ© syndical peut ĂȘtre dĂ©signĂ© par n’importe quel syndicat reprĂ©sentatif, mĂȘme si ce n’est pas par le syndicat ayant prĂ©sentĂ© la liste sur laquelle le candidat s’est prĂ©sentĂ© Si l’affiliation confĂ©dĂ©rale sous laquelle un syndicat a prĂ©sentĂ© des candidats aux Ă©lections des membres du comitĂ© d’entreprise constitue un Ă©lĂ©ment essentiel du vote des Ă©lecteurs en ce qu’elle dĂ©termine la reprĂ©sentativitĂ© du syndicat, le score Ă©lectoral exigĂ© d’un candidat par l’article L. 2143–3 du code du travail pour sa dĂ©signation en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© syndical est un score personnel qui l’habilite Ă  recevoir mandat de reprĂ©sentation par un syndicat reprĂ©sentatif » Soc., 28 sept. 2011, n° 10–26762.En d’autres termes, il est possible de dĂ©signer en tant que dĂ©lĂ©guĂ© syndical un salariĂ© qui s’est prĂ©sentĂ© sous une Ă©tiquette syndicale diffĂ©rente du syndicat qui le dĂ©signe, la seule condition Ă©tant qu’il ait bien recueilli au moins 10 % des la situation est diffĂ©rente lorsqu’un salariĂ© ayant obtenu un score Ă©lectoral minimal de 10 % sous la banniĂšre d'un syndicat intercatĂ©goriel est ensuite dĂ©signĂ© en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© syndical par un syndicat que la loi ne le prĂ©voit pas expressĂ©ment on peut penser qu’il rĂ©sulte l’article qui ont recueilli Ă  titre personnel et dans leur collĂšge au moins 10 % des suffrages exprimĂ©s » que le collĂšge dans lequel il a obtenu son score personnel » de 10% doit ĂȘtre le mĂȘme que celui visĂ© par les statuts du syndicat catĂ©goriel. En d’autres termes, si le candidat est dĂ©signĂ© par un syndicat catĂ©goriel reprĂ©sentant les cadres, il doit avoir obtenir le score minimal de 10% dans le collĂšge cadres ». Le score est personnel en ce qu’il est attachĂ© Ă  une personne, mais il est aussi associĂ© Ă  un collĂšge »[1].Solution en l’espĂšce mineure En l’espĂšce, le syndicat SEB CGC » a dĂ©signĂ© comme dĂ©lĂ©guĂ© syndical un candidat ayant obtenu 10% des suffrages sur son nom dans le collĂšge cadres » oĂč il s’est prĂ©sentĂ© mais qui Ă©tait candidat sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicat. Comme il l’a Ă©tĂ© expliquĂ©, le score minimal de 10% Ă©tant un score personnel il est tout Ă  fait possible de dĂ©signer un candidat s’étant prĂ©sentĂ© sur une autre liste Ă  condition qu’il ait bien obtenu le score minimal de 10% ce qui est le cas en l’espĂšce. Par ailleurs, le candidat dĂ©signĂ© a bien obtenu son score dans le collĂšge cadres » ce qui correspond aux statuts du syndicat catĂ©goriel affiliĂ© Ă  la Il n’est pas possible de contester ce Sur le critĂšre du respect des valeurs rĂ©publicainesProblĂšme de droit À quelles conditions peut-on dĂ©montrer qu’un syndicat ne respecte pas les valeurs rĂ©publicaines ? Solution en droit majeure Selon l’article L. 2143-3 du Code du travail, chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dans l’entreprise ou l’établissement d’au moins cinquante salariĂ©s, qui constitue une section syndicale, dĂ©signe ... un ou plusieurs dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux pour la reprĂ©senter auprĂšs de l’employeur ».Si le syndicat n’est pas reprĂ©sentatif, il ne peut donc pas dĂ©signer de dĂ©lĂ©guĂ© critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© sont cumulatifs et figurent Ă  l’article L. 2121-1 du Code du travail. Parmi ces critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© des organisations syndicales figure le critĂšre du respect des valeurs rĂ©publicaines » Ă  l’alinĂ©a notion n’est pas dĂ©finie par le lĂ©gislateur mais la position commune du 9 avril 2008 souligne que le respect des valeurs rĂ©publicaines implique, le respect de la libertĂ© d'opinion, politique, philosophique ou religieuse ainsi que le refus de toute discrimination, de tout intĂ©grisme et de toute intolĂ©rance ». La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© dans un arrĂȘt de 2016 que mĂ©connait les valeurs rĂ©publicaines un syndicat qui prĂŽne des discriminations directes ou indirectes en raison de l’origine du salariĂ© » Soc., 12 dĂ©c. 2016, n° de la preuve, le syndicat est prĂ©sumĂ© respecter les valeurs rĂ©publicaines. Ainsi, c’est Ă  celui qui conteste le respect, par une organisation syndicale, des valeurs rĂ©publicaines d’apporter la preuve de sa contestation » Soc., 13 oct. 2010, n° – Soc., 12 dĂ©c. 2016, n° La Cour de cassation ne s’intĂ©resse pas aux mentions figurant dans les statuts mais Ă  l’action que poursuit effectivement le syndicat Soc., 13 oct. 2010, n° Ces actions ne doivent pas ĂȘtre contraires Ă  une valeur en l’espĂšce mineure En l’espĂšce, l’absence de rĂ©fĂ©rence au respect des valeurs rĂ©publicaines dans les statuts du syndicat SEB CGC » ne permet pas de prouver qu’il ne respecte pas les valeurs le DRH a entendu le prĂ©sident du syndicat exprimer son dĂ©sir de ne dĂ©fendre que les travailleurs originaires de Nice ce qui pourrait constituer une discrimination contraire aux valeurs rĂ©publicaines. L’entreprise devrait rĂ©unir des Ă©lĂ©ments permettant de prouver que l’action du syndicat est contraire au principe de non-discrimination sur l’origine des Ă  dĂ©faut de preuves, ce moyen de contestation a peu de chances d’ Sur le critĂšre de l’audience Ă©lectorale d’un syndicat catĂ©gorielProblĂšme de droit À quelles conditions un syndicat peut-il se prĂ©valoir uniquement des suffrages recueillis dans le collĂšge des cadres » pour Ă©tablir sa reprĂ©sentativitĂ© ?Solution en droit majeure Selon l’article L. 2143-3 du Code du travail, chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dans l’entreprise ou l’établissement d’au moins cinquante salariĂ©s, qui constitue une section syndicale, dĂ©signe ... un ou plusieurs dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux pour la reprĂ©senter auprĂšs de l’employeur ».Si le syndicat n’est pas reprĂ©sentatif, il ne peut donc pas dĂ©signer de dĂ©lĂ©guĂ© critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© sont cumulatifs et figurent Ă  l’article L. 2121-1 du Code du travail. Parmi ces critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© des organisations syndicales figure le critĂšre de l'audience. Celle-ci est Ă©tablie selon les niveaux de nĂ©gociation conformĂ©ment aux articles L. 2122-1, L. 2122-5, L. 2122-6 et L. 2122-9 ». Ainsi, au niveau de l’entreprise ou de l’établissement, sont reprĂ©sentatives les organisations syndicales qui ont recueilli au moins 10 % des suffrages exprimĂ©s au premier tour des derniĂšres Ă©lections des titulaires au comitĂ© social et Ă©conomique, quel que soit le nombre de votants C. trav., art. L. 2122-1.En principe, le syndicat doit obtenir au moins 10 % des suffrages exprimĂ©s tous collĂšges confondus pour ĂȘtre reprĂ©sentatif, peu important qu’il n’ait pas prĂ©sentĂ© de candidat dans chacun des collĂšges Soc., 22 sept. 2010, pour les syndicats catĂ©goriels, la reprĂ©sentativitĂ© est apprĂ©ciĂ©e en fonction des seuls rĂ©sultats obtenus dans leur collĂšge C. trav., art. L. 2122-2 Ă  deux conditions Les statuts de l’organisation syndicale doivent limiter l’objet de l’organisation Ă  une catĂ©gorie de personnel dĂ©terminĂ©e;L’organisation syndicale doit ĂȘtre affiliĂ©e Ă  une confĂ©dĂ©ration syndicale catĂ©gorielle interprofessionnelle C. trav., art. L. 2122-2 comme la CFE-CGC couvrant la catĂ©gorie cadres et agents de rĂšgle de faveur ne s’applique plus lorsque le syndicat prĂ©sente des candidats dans l’ensemble des collĂšges Soc., 31 janv. 2012, n° Dans un tel cas, la reprĂ©sentativitĂ© est apprĂ©ciĂ©e tous collĂšges en l’espĂšce mineure En l’espĂšce, nous n’avons aucune information sur les statuts du syndicat SEB CGC ». Pour le reste du cas pratique, on considĂ©rera que les statuts de l’organisation syndicale limitent bien l’objet de l’organisation Ă  la catĂ©gorie cadres ». Par ailleurs, le DRH indique que le syndicat SEB CGC » est bien affiliĂ© Ă  la CFE-CGC soit une organisation syndicale catĂ©gorielle deux conditions sont donc il ressort des faits que le syndicat a obtenu 8% des suffrages tous collĂšges confondus ce qui signifie qu’il a prĂ©sentĂ© des candidats dans l’ensemble des collĂšges. Son score doit donc ĂȘtre apprĂ©ciĂ© tous collĂšges confondus et non seulement au sein du collĂšge cadres ». Ainsi, avec une audience de 8% le syndicat n’est pas la dĂ©signation du syndicat pourra ĂȘtre contestĂ©e sur ce fondement.[1] A. Martinon, La reprĂ©sentativitĂ© des syndicats catĂ©goriels JCP S 2012, 1235. 2rbQsb5.
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