LesPoilus : Armistice vous plonge dans la vie quotidienne d’un groupe de Poilus qui tentent de survivre dans les tranchĂ©es. Cette Ă©dition spĂ©ciale propose un nouveau mode de jeu immersif, s’organisant en Campagnes divisĂ©es en une sĂ©rie de chapitres uniques et intenses oĂč vous serez confrontĂ©s aux Ă©vĂ©nements majeurs de la PremiĂšre Guerre mondiale.
Exposition "Jean Marc Saulnier, Morceaux de choix"Du 8 septembre au 30 dĂ©cembre 2020Prolongation du 19 mai au 4 juillet 2021 Jean Marc Saulnier prĂ©lĂšve, dĂ©tourne, assemble, fragmente, recompose et crĂ©e peintures, livres d’artiste et objets en volume, qu’il appelle des Gamelles ». Exposition en deux volets, au musĂ©e et Ă  la mĂ©diathĂšque d'UzĂšsAu musĂ©e 8 septembre-30 dĂ©cembre 2020 et 19 mai-4 juillet 2021 Une peinture acrylique, encre, collage sur papier peint - 2 faces, sur une surface de 15 mÂČ environ Quatorze objets nommĂ©s Gamelles » collages - diamĂštre 25 cm environ Dont la piĂšce nommĂ©e Glun 07 – 06 novembre 2019 – Voyageuse itinĂ©rante » et Textes rassemblĂ©s » Ă©crits autour de cet objet par des artistes, peintres, Ă©crivains, musiciens, philosophes, cĂ©ramistes, poĂštes, photographes, galeristes, plasticiens et amis de l’artiste. A la mĂ©diathĂšque 8 septembre-17 octobre 2020 Une peinture acrylique, encre, collage sur carton - 2 faces, format fragmentĂ© en une quarantaine de piĂšcesUne demi-douzaine d’objets nommĂ©s Gamelles » collages - diamĂštre 25 cm environLivres d’artiste une douzaine d’unitĂ©s Editions RiviĂšres, Editions du Livre Pauvre Exposition HermĂšs, mystĂšres et hĂ©ritage d’un dieu grec mĂ©connu » Du 20 septembre au 31 dĂ©cembre 2019 HermĂšs Ă©tait un dieu grec aux multiples pouvoirs, protecteur des Ă©changes, des voyages, du commerce... et des voleurs ! Connu par les Romains sous le nom de Mercure, il a aussi Ă©tĂ© adoptĂ© par les Gaulois. Figure tutĂ©laire des chemins et des carrefours, HermĂšs n’aurait-il pas eu un rĂŽle dans la dĂ©limitation des territoires des diffĂ©rents peuples gaulois ? Et quels sont ses liens avec la divinitĂ© romaine Janus et avec le dieu celte Lug ? Une enquĂȘte archĂ©ologique qui vous prouvera qu’HermĂšs a laissĂ© sa trace partout, mĂȘme en UzĂšge ! Exposition conçue par le Groupe ArchĂ©ologique Forez-Jarez et l’association ArchĂ©a Commissaire scientifique François FĂ©raud Visites guidĂ©es pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Exposition Les 1000 Visages d’AndrĂ© Gide » Du 14 mars au 2 juin 2019 2019 sera l’annĂ©e de la cĂ©lĂ©bration du 150e anniversaire de la naissance d’AndrĂ© Gide. Gide a probablement Ă©tĂ© l’un des Ă©crivains les plus photographiĂ©s et les plus portraiturĂ©s de son Ă©poque, depuis sa naissance en 1869 jusqu’à sa mort en 1951. Photos mises en scĂšne ou spontanĂ©es, tableaux, caricatures l’ensemble de tous ces documents provenant de diverses collections publiques et privĂ©es dont le fonds d’archives de la Fondation Catherine Gide, permet de reconstituer le parcours exceptionnel de l’écrivain, dans ses multiples activitĂ©s, ses rencontres, ses voyages. Il Ă©claire sa personnalitĂ© annĂ©e aprĂšs annĂ©e, l’évolution Ă  la fois de l’image de lui qu’il a voulu laisser, ou de celle qu’on lui a prĂȘtĂ©, l’évolution de son aspect physique, mais aussi de son goĂ»t pour les tenues vestimentaires les plus originales. Ces portraits sont prĂ©sentĂ©s sous forme de reproductions agrandies, classĂ©es par ordre chronologique, et accompagnĂ©es de textes prĂ©cisant leur contexte historique et biographique, officiel ou anecdotique. Exposition rĂ©alisĂ©e en partenariat avec la Fondation Catherine Gide Commissaire d’exposition Jean-Pierre PrĂ©vost Inauguration samedi 23 mars Ă  11h, avec concert des Ă©lĂšves de l’école municipale de musique. Exposition Les 1000 Visages d’AndrĂ© Gide » Ancien EvĂȘchĂ©, 1er Ă©tage EntrĂ©e libre Visites guidĂ©es pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Un guide de visite est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition Les 1000 visages d’AndrĂ© Gide Textes Jean-Pierre PrĂ©vost 54 p., prix de vente 5 €, en vente sur place Animations autour de l’exposition Concert Mercredi 27 mars Ă  15h audition de piano, par l’école municipale de musique. EntrĂ©e libre. Nuit des MusĂ©es 2019 Samedi 18 mai ouverture nocturne, de 20h Ă  23h. PrĂ©sentation des travaux des Ă©lĂšves du lycĂ©e Charles Gide dans la salle Gide du musĂ©e. EntrĂ©e libre. Avril en balade 2019 Samedi 13 avril Ă  14h balade-lecture Sur les pas d’AndrĂ© Gide Ă  UzĂšs », dans le cadre de la manifestation Avril en balade ». Visite de l’exposition Les 1000 visages d’AndrĂ© Gide » au musĂ©e d'UzĂšs, puis trajet Ă  pied dans le val d'Eure et dans UzĂšs, avec pauses-lectures. Exposition DĂ©serts. Victoria Arney, DaniĂšle Meunier-Letan et Marie-Do Pain »Biennale SUDestampe 2018 Du 28 septembre au 30 dĂ©cembre 2018 A l’oasis je prĂ©fĂšre Ă  prĂ©sent le dĂ©sert
 ce pays de mortelle gloire et d’intolĂ©rable splendeur. L’effort de l’homme y paraĂźt laid et misĂ©rable. Maintenant toute autre terre m’ennuie. » AndrĂ© Gide, L’Immoraliste Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e trois artistes, invitĂ©es Ă  exposer dans la salle Gide du musĂ©e, se sont confrontĂ©es au thĂšme du dĂ©sert si souvent Ă©voquĂ© par l’écrivain. DĂ©couvert lors de ses premiers voyages au Maghreb, le dĂ©sert exercera sur Gide une fascination durable, exprimĂ©e dans de nombreux textes Les Nourritures terrestres, L’Immoraliste, Amyntas. Victoria Arney se dĂ©finit comme paysagiste contemporaine », recherchant dans les paysages le sublime et le tragique. Sa suite de quatre gravures nous plonge dans un espace infini. DaniĂšle Meunier-Letan a gardĂ© de ses Ă©tudes en biologie vĂ©gĂ©tale l’émerveillement devant le miracle de la vie prĂ©sent jusque dans le dĂ©sert. Cet espace de puretĂ© et de silence est Ă©voquĂ© par les empreintes de fragments de vĂ©gĂ©taux sur le papier blanc. Marie-Do Pain transcrit dans ses gravures sur bois les violents contrastes de lumiĂšre et les vibrations de l’air surchauffĂ© du dĂ©sert. L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la miNuit Blanche » proposĂ©e par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 28 septembre 2018 un parcours nocturne dans les rues d’UzĂšs, pour dĂ©couvrir diffĂ©rentes propositions artistiques concerts, installations, actions théùtrales
. miNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h Ă  23h, vendredi 28 septembre 2018 entrĂ©e libre. Programme complet de la Biennale 2018 SUDestampe sur Exposition L'Aventure des jeux Saussine » De l'UzĂšge Ă  Paris Du 19 mai au 16 septembre 2018 En 1860, un jeune UzĂ©geois, LĂ©on Saussine, part chercher fortune Ă  Paris il devient Ă©diteur de jeux de sociĂ©tĂ©. L’entreprise Saussine, reprise par ses fils, va durer plus d’un siĂšcle. Les Saussine ont produit des jeux originaux, magnifiquement prĂ©sentĂ©s dans des cartonnages illustrĂ©s en chromolithographie, emblĂ©matiques du dĂ©veloppement des jeux de sociĂ©tĂ© Ă  la fin du 19e siĂšcle. Porteurs d'une volontĂ© Ă©ducative, ils prĂ©figurent aussi l’avĂšnement de la sociĂ©tĂ© des loisirs. Empruntant aussi bien aux jeux les plus traditionnels qu’aux innovations technologiques, les Saussine ont su crĂ©er un univers de fantaisie inimitable, Ă  dĂ©couvrir grĂące aux prĂȘts du collectionneur Alain Rabussier. Au total une quarantaine de jeux sont prĂ©sentĂ©s. Un catalogue est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition L'Aventure des jeux Saussine Textes GwenaĂ«l Beuchet 48 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musĂ©e et par correspondance DĂ©couvrez les jeux Saussine prĂ©sentĂ©s par Alain Rabussier dans l'Ă©mission " FrĂ©quence MusĂ©es " sur radio Fuze ! Exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard» Potiers et tuiliers entre RhĂŽne et Gardon, de l’AntiquitĂ© au 20e siĂšcle Du 22 juillet au 26 novembre 2017 Exposition prolongĂ©e jusqu'au 31 dĂ©cembre 2017 De Meynes Ă  ThĂ©ziers, de Castillon-du-Gard Ă  FournĂšs, l’argile abondante entre RhĂŽne et Gardon a toujours Ă©tĂ© exploitĂ©e pour fabriquer vaisselle, tuiles, briques, pots de fleurs... Des potiers et tuiliers gallo-romains aux poteries, tuileries et briqueteries du 20e siĂšcle, des carriĂšres d’argile aux fours et aux productions, l’exposition prĂ©sente l’état des recherches inĂ©dites menĂ©es par l’archĂ©ologue Freddy Thuillier sur l’activitĂ© cĂ©ramique dans ce territoire. Commissariat scientifique Freddy Thuillier, Docteur en archĂ©ologie, archĂ©ologue professionnel, chercheur rattachĂ© au Centre Camille-Jullian Aix-Marseille UniversitĂ© Un catalogue est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard Textes Freddy Thuillier 28 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musĂ©e et par correspondance DĂ©couvrez l'exposition prĂ©sentĂ©e par Freddy Thuillier dans l'Ă©mission " FrĂ©quence MusĂ©es " sur radio Fuze ! Exposition David Maes, "Offrandes inĂ©galables" du 30 septembre au 31 dĂ©cembre 2016 Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e notre invitĂ© est David Maes, peintre et graveur de renommĂ©e internationale ses oeuvres figurent dans les collections de la BNF et de nombreux musĂ©es français et Ă©trangers, qui a longtemps vĂ©cu en UzĂšge. Il a choisi d’investir la salle Gide pour y prĂ©senter ses estampes spĂ©cialement rĂ©alisĂ©es pour l’exposition, librement inspirĂ©es par deux livres d’AndrĂ© Gide ThĂ©sĂ©e et Et nunc manet in te. A partir de ce dernier texte, consacrĂ© Ă  la mĂ©moire de Madeleine Gide, l’épouse de l’écrivain, David Maes s’attache Ă  la trop discrĂšte figure de celle qui Ă©crivit Ă  son mari Ma part a Ă©tĂ© trĂšs belle. J’ai eu le meilleur de ton Ăąme, la tendresse de ton enfance et de ta jeunesse. Et je sais que, vivante ou morte, j’aurai l’ñme de ta vieillesse. » I Am a Wonder Among Flowers Pour Madeleine, pointe sĂšche, 2016 David Maes Quelques mots Ă  propos des gravures prĂ©sentĂ©es au musĂ©e Georges Borias Deux livres de Gide ont attirĂ© mon attention, ThĂ©sĂ©e 1946 et Et Nunc Manet in Te 1951. Le thĂšme du sacrifice parcourt ces deux livres, et c’est Ă  partir de ce thĂšme que j’ai choisi de travailler. Sacrifice compris dans sa double acception celle de l’offrande faite Ă  une divinitĂ©, celle du renoncement volontaire Ă  quelque chose ou Ă  quelqu’un. Offrande Dans ThĂ©sĂ©e, Gide bĂątit un rĂ©cit autour de ce personnage complexe de la mythologie grecque. ThĂ©sĂ©e est celui qui rĂ©ussit Ă  tuer le Minotaure, ce monstre possĂ©dant le corps d’un homme et la tĂȘte d’un taureau, nĂ© des amours de PasiphaĂ© et d’un taureau blanc envoyĂ© par PosĂ©idon. Le Minotaure fut enfermĂ© par le roi Minos dans le labyrinthe, situĂ© Ă  Cnossos CrĂšte et concçu par DĂ©dale, afin qu’il ne puisse s’en Ă©chapper et que nul ne dĂ©couvre son existence. Lors d’une guerre provoquĂ©e par la mort d’un des fils du roi Minos, AthĂšnes est affamĂ©e par un terrible siĂšge qui ne prend fin qu’à partir du moment oĂč les AthĂ©niens proposent Ă  Minos de choisir le tribut qu’il veut pour le lever. Minos exige alors que tous les neuf ans, EgĂ©e, roi d’AthĂšnes et pĂšre de ThĂ©sĂ©e, lui livre sept jeunes hommes et sept jeunes femmes qui seront sacrifiĂ©s au Minotaure. ThĂ©sĂ©e se porte volontaire. C’est Ă  partir de cette histoire de sacrifice de quatorze jeunes personnes que j’ai choisi de rĂ©aliser quatorze portraits de jeunes gens que je connais ou que j’ai eu l’occasion de croiser. Une partie de cette sĂ©rie de portraits occupe un des murs de la salle AndrĂ© Gide. Parmi ces portraits se trouve une gravure du Minotaure que j’ai rĂ©alisĂ©e en 2002 pour l’exposition Le Minotaure » qui a eu lieu Ă  la Chapellle des JĂ©suites Ă  NĂźmes. Renoncement Face Ă  ces portraits se trouve un grand triptyque I am a Wonder Among Flowers. Cette gravure est dĂ©dicacĂ©e Ă  Madeleine Gide, femme d’AndrĂ© Gide et le sujet de Et Nunc Manet in Te ce titre est tirĂ© d’un poĂšme de Virgile, le Culex, et signifie Et maintenant elle survit en toi ». Ecrit peu aprĂšs la mort de Madeleine, Et Nunc Manet in Te apparaĂźt comme une sorte de confession dans laquelle Gide dresse le portrait de sa vie conjugale, son cĂŽtĂ© impossible » dĂ» Ă  son homosexualitĂ©. Pour cette raison, mais pas seulement, Madeleine a passĂ© sa vie dans une forme de renoncement au point oĂč elle en devient presque absente. I am a Wonder Among Flowers n’est pas un portrait de Madeleine, mais une tentative de lui donner une certaine prĂ©sence dans cette salle dĂ©diĂ©e Ă  son mari. David Maes, septembre 2016 Exposition "AndrĂ© Gide et UzĂšs" Aux racines de la famille Gide Exposition du 27 juin au 11 octobre 2015 L’écrivain AndrĂ© Gide 1869-1951 se revendiquait issu d’un pĂšre UzĂ©tien et d’une mĂšre Normande ». S’il n’est pas nĂ© Ă  UzĂšs, il a sĂ©journĂ© rĂ©guliĂšrement dans la ville natale de son pĂšre. Ces sĂ©jours d’enfance l’ont marquĂ© profondĂ©ment. L’exposition se propose de montrer l’empreinte d’UzĂšs dans l’Ɠuvre de Gide et de retracer l’histoire de sa famille paternelle, notables protestants en UzĂšge. Publications Catalogue AndrĂ© Gide et UzĂšs, aux racines de la famille Gide »Textes de Brigitte Chimier, Jean-Christophe Galant et Daniel avec le soutien de la Fondation Catherine p. couleur, prix de vente 6 €. Portfolio Ô petite ville d’UzĂšs », 9 photographies noir et blanc de Jean-Pierre LoubatTirage limitĂ© Ă  26 exemplaires numĂ©rotĂ©s, prix de vente 90 €.En vente par souscription aux Ă©ditions IFYP, editionsifyp Animations Balades en calĂšche sur les traces d’AndrĂ© Gide Pendant l’étĂ© seront proposĂ©es des visites guidĂ©es comprenant la visite de l’exposition au musĂ©e et un circuit en calĂšche avec l'Ă©curie Font Clarette pour dĂ©couvrir les lieux liĂ©s Ă  la famille Gide Ă  jeudis 2 et 9 juillet, 20 et 27 aoĂ»t, 3 septembre, de 16h30 Ă  18h30. Sur rĂ©servation, tarif 5€ / de places limitĂ© Ă  10 personnes par visite. RĂ©servation uniquement par tĂ©lĂ©phone au 04 66 22 40 23 aux heures d’ouverture du musĂ©e pas d’inscription par rĂ©pondeur, jusqu’à la veille de la visite. Ouverture nocturne le 25 septembre A l’occasion de la miNuit Blanche organisĂ©e Ă  UzĂšs par l’association Et Alors l’Art », l’exposition sera ouverte de 20h Ă  23h le vendredi 25 septembre 2015 entrĂ©e libre. Le photographe Jean-Pierre Loubat prĂ©sentera ses Ɠuvres et son portfolio Ô petite ville d’UzĂšs ». Exposition Double Vue » Florence BarbĂ©ris et Mireille Laborie revisitent le musĂ©e d’UzĂšs Exposition du 3 octobre au 31 dĂ©cembre 2014 Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e deux artistes sont invitĂ©es, Florence BarbĂ©ris et Mireille Laborie. Elles ont choisi de s’infiltrer dans les collections du musĂ©e et d’en proposer des versions bien personnelles. Les visiteurs vont voir double dans les vitrines, entre les objets anciens et les variations contemporaines imaginĂ©es par le duo de crĂ©atrices
 Sauront-ils reconnaĂźtre leurs interventions ? Un vĂ©ritable jeu de piste Ă  travers les salles du musĂ©e, pour voir les collections d’un autre Ɠil ! L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la MiNuit Blanche » proposĂ©e par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 3 octobre 2014 jusqu’à minuit un parcours nocturne dans les rues d’UzĂšs, pour dĂ©couvrir diffĂ©rentes propositions artistiques concerts, installations, actions théùtrales
 MiNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h Ă  23h, vendredi 3 octobre 2014 Programme complet de la Biennale 2014 SUDestampe sur Melchior Doze, dessinateurProjets pour les Ă©glises du Gard Etude de tĂȘte et de mains, sanguine sur papierCollection musĂ©e Georges Borias, UzĂšs Exposition du 3 octobre au 31 dĂ©cembre 2013 A l’occasion du centenaire de sa disparition, l’exposition propose de redĂ©couvrir un artiste nĂ© Ă  UzĂšs, Melchior Doze 1827-1913. Ce peintre a puisĂ© son inspiration dans les thĂšmes religieux. Il a notamment rĂ©alisĂ© des peintures pour de nombreuses Ă©glises du Gard, tableaux isolĂ©s comme Ă  la cathĂ©drale de NĂźmes mais aussi ensembles de dĂ©cors, notamment Ă  Saint-Gervasy, SumĂšne, Marguerittes. L’exposition prĂ©sentera les dessins prĂ©paratoires pour certaines de ces compositions, permettant d’apprĂ©cier le talent de dessinateur de Doze et sa sensibilitĂ© dans ces Ɠuvres moins apprĂȘtĂ©es que les rĂ©alisations finales. Exposition rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  des prĂȘts du musĂ©e des Beaux-Arts de NĂźmes et de collections privĂ©es. Vivre en UzĂšge il y a 4000 ans Poteries, fouilles ArchĂ©a, La Capelle Exposition du 12 septembre au 30 dĂ©cembre 2012 Depuis une vingtaine d’annĂ©es, des fouilles menĂ©es dans la rĂ©gion d’UzĂšs ont permis de trouver la trace des habitants d’il y a 4000 ans. Comment vivaient-ils au quotidien ? et quelles Ă©taient les caractĂ©ristiques de leur culture, la culture de Fontbouisse 2800 Ă  2400 av. JC ? NommĂ©e d’aprĂšs le site du Gard qui a permis de la caractĂ©riser, la culture de Fontbouisse est une forme de civilisation spĂ©cifique au Languedoc, dans la lignĂ©e de la rĂ©volution du NĂ©olithique », initiĂ©e Ă  partir du 6e millĂ©naire avant notre Ăšre dĂ©veloppement de l’élevage et de l’agriculture, sĂ©dentarisation. Ses reprĂ©sentants s’installent dans les garrigues, dans des enclos de pierre sĂšche englobant habitations et troupeaux. Ils maĂźtrisent divers artisanats tissage, vannerie, cĂ©ramique. Ils rĂ©alisent aussi les premiers essais de mĂ©tallurgie du cuivre. La culture de Fontbouisse est particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ©e en UzĂšge. Les fouilles menĂ©es sous le contrĂŽle du Service RĂ©gional de l’ArchĂ©ologie durant les annĂ©es 1980-90 par l’association Histoire et Civilisation de l’UzĂšge, et actuellement par l’association ArchĂ©a, permettent de proposer une prĂ©sentation de la culture matĂ©rielle de cette pĂ©riode. Faisant un clin d’Ɠil aux magazines d’architecture et de dĂ©coration, l’exposition mettra en vedette une maison-tĂ©moin » prĂ©historique fouillĂ©e par ArchĂ©a Ă  La Capelle et MasmolĂšne, avec les nombreuses cĂ©ramiques qui en proviennent, dont un Ă©tonnant fourneau. L’exposition sera aussi l’occasion d’un hommage Ă  Albert Ratz, animateur de l’association Histoire et Civilisation de l’UzĂšge, dĂ©cĂ©dĂ© en 2010. - Visite guidĂ©e gratuite les 15 et 16 septembre Ă  17h, Il Ă©tait une faim » se nourrir au NĂ©olithique. Dans le cadre des JournĂ©es du Patrimoine. - ConfĂ©rence de François FĂ©raud le samedi 29 septembre Ă  17h mĂ©diathĂšque les fouilles de l’association ArchĂ©a Ă  La Capelle et MasmolĂšne Retrouvez l’exposition dans l’émission FrĂ©quence MusĂ©es » du mois d’octobre, sur FrĂ©quence UzĂšge AndrĂ© Gide, un album de famille 100 photos commentĂ©es par Catherine Gide et Jean-Pierre PrĂ©vost Exposition du 29 juin au 25 septembre 2011 AndrĂ© Gide et sa fille en 1940 Ces photos, pour beaucoup inĂ©dites, nous racontent une histoire peu banale. Elle commence en 1899. AndrĂ© Gide, le jeune auteur de Paludes, a trente ans et il est mariĂ© Ă  Madeleine Rondeaux, sa cousine, qui vit seule en Normandie. Dans un Salon, Ă  Paris, il rencontre le peintre nĂ©o-impressionniste belge ThĂ©o Van Rysselberghe et sa femme Maria. C’est le dĂ©but d’une grande, belle et fidĂšle amitiĂ©, plus spĂ©cialement avec Maria, qui ne s’achĂšvera qu’à la mort de Gide en 1951. Gide voyage, souvent en compagnie de Maria et ThĂ©o, Gide Ă©crit, Gide multiplie les rencontres importantes, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, tant d’autres, Gide aime la compagnie des jeunes garçons, Gide est amoureux de Marc AllĂ©gret, le futur cinĂ©aste dont il sera l’éducateur 
 Tout ce que fait Gide, tout ce que pense Gide, Maria - dite la Petite Dame » - le consignera au jour le jour dans des cahiers qu’on appellera plus tard les Cahiers de la Petite Dame » Maria et ThĂ©o ont une fille, Elisabeth, ĂągĂ©e de neuf ans en 1899, qui a pour l’écrivain une grande affection, une affection d’ailleurs partagĂ©e et qui ne se dĂ©mentira jamais. Qui peut alors imaginer que vingt ans plus tard, en 1922, Gide et Elisabeth choisiraient en toute libertĂ© de donner naissance Ă  un enfant, hors de toute union officielle ? Une facĂ©tie du destin ou une volontĂ© d’affirmer l’un et l’autre leur goĂ»t absolu de l’indĂ©pendance ? Cet enfant naĂźt le 18 avril 1923. Gide espĂ©rait bien sĂ»r un garçon 
 ce sera une fille, Catherine. L’identitĂ© de son pĂšre n’est alors connue que de quelques initiĂ©s ; et Catherine elle-mĂȘme l’ignorera jusqu’à l’ñge de treize ans. Familles je vous hais » avait Ă©crit Gide. Gide va devenir un pĂšre attentif et aimant, Ă  sa façon, puis un grand-pĂšre comblĂ© de quatre petits enfants. Et Catherine sera, avec sa grand-mĂšre Maria – la Petite Dame » –, le tĂ©moin privilĂ©giĂ© de ce climat de ferveur hors normes si cher Ă  l’auteur des Nourritures terrestres. Cet album de souvenirs », prĂ©sentĂ© ici en exposition, est extrait d’un livre accompagnĂ© d’un DVD, et composĂ© d’archives privĂ©es rĂ©unies et commentĂ©es par Catherine Gide et Jean-Pierre PrĂ©vost. Il trace les contours de cette singuliĂšre famille, et nous fait dĂ©couvrir cinquante ans de la vie d’un Gide intime et voyageur entourĂ© de ses proches et de ses amis. Le fonds Gide au musĂ©e d’UzĂšs Le musĂ©e Georges Borias conserve un fonds, unique au monde, consacrĂ© Ă  AndrĂ© Gide, dont la famille paternelle Ă©tait originaire d’UzĂšs. Ce fonds est constamment enrichi par des acquisitions achats, dons, en particulier grĂące au soutien de Catherine Gide. RĂ©guliĂšrement, des expositions temporaires viennent mettre en lumiĂšre diffĂ©rentes facettes de l’écrivain et de son Ɠuvre. Autour de l’exposition, Ă  la mĂ©diathĂšque d’UzĂšs La mĂ©diathĂšque se joint Ă  cette manifestation avec la projection de films sur AndrĂ© Gide, du 19 au 30 juillet. Le samedi 3 septembre, elle accueille Ă©galement une confĂ©rence de Jean-Pierre PrĂ©vost. Vernissage de l’exposition et signature du livre le 29 juin 2011 Ă  18h30 ConfĂ©rence de Jean-Pierre PrĂ©vost Ă  la mĂ©diathĂšque d’UzĂšs le 3 septembre 2011 Ă  17h 100 ans, le bel Ăąge. Centenaire du musĂ©e d’UzĂšs Exposition du 28 septembre au 31 dĂ©cembre 2010 DĂ©jĂ  cent ans ! En juillet 1910, s’ouvrait dans les locaux de l’HĂŽtel de Ville d’UzĂšs un double musĂ©e. Double parce qu’issu de deux projets celui d’un musĂ©e de peinture et de sculpture, voulu par le peintre JosĂ© Belon, et celui d’un MusĂ©on UzĂ©tien musĂ©e des traditions locales, sur le modĂšle du MusĂ©on Arlaten créé par FrĂ©dĂ©ric Mistral Ă  Arles, fondĂ© par le poĂšte Albert Roux. La guerre, puis les dĂ©cĂšs des fondateurs, avaient quelque peu cassĂ© le bel Ă©lan des dĂ©buts.. AprĂšs une pĂ©riode d’abandon, aggravĂ© par la deuxiĂšme guerre, Georges Borias sauva de la disparition le musĂ©e qui porte dĂ©sormais son nom. GrĂące Ă  ses efforts et Ă  ceux de ses successeurs, soutenus par l’association des Amis du MusĂ©e, c’est un musĂ©e ressuscitĂ© et enrichi qui fĂȘte son centenaire. L’exposition retrace cet historique et prĂ©sente les collections fondatrices du musĂ©e, tel que les UzĂ©tiens pouvaient le dĂ©couvrir il y a cent ans. Venez voir le chemin parcouru, et souhaiter longue vie au musĂ©e ! Pour l’amour de la science Ulysse Dumas 1872-1909, archĂ©ologue et photographe Exposition du 5 octobre au 31 dĂ©cembre 2009 Il y a cent ans disparaissait un personnage peu ordinaire Ulysse Dumas, pionnier de la recherche archĂ©ologique en UzĂšge. Simple agriculteur, nĂ© Ă  Baron, entre UzĂšs et AlĂšs, il Ă©tait devenu un spĂ©cialiste de la PrĂ©histoire dans notre rĂ©gion. Il sut faire partager son enthousiasme Ă  de jeunes UzĂ©tiens qui formĂšrent sous sa direction en 1903 le Groupe SpĂ©lĂ©o-ArchĂ©ologique d’UzĂšs. HĂ©las le dĂ©cĂšs prĂ©coce d’Ulysse Dumas Ă  36 ans, en 1909, puis la guerre de 1914-1918 sonnĂšrent le glas du petit groupe
 OrganisĂ©e grĂące aux prĂȘts des descendants d’Ulysse Dumas et des musĂ©es de NĂźmes, l’exposition retrace l’aventure de ces gens ordinaires, saisis par la passion de l’archĂ©ologie
 Elle prĂ©sente aussi une facette moins connue de la personnalitĂ© d’Ulysse Dumas son Ɠuvre de photographe. DonnĂ©s par ses descendants, des dizaines de nĂ©gatifs sur plaques de verre conservent les portraits des proches d’Ulysse Dumas toute une tranche de vie en UzĂšge autour de 1900
 En contrepoint, la photographe uzĂ©tienne Catherine Tauveron nous livre un regard contemporain interprĂ©tations Ă  partir des nĂ©gatifs d’Ulysse Dumas et dialogue avec ses propres images. Catalogue "Ulysse Dumas 1872-1909 et le Groupe SpĂ©lĂ©o-ArchĂ©ologique d'UzĂšs", 32 p. couleur, prix 6 euros. Pichon Ă  UzĂšs, deux siĂšcles de cĂ©ramique Collection Jean-Paul Pichon A partir du 16 septembre 2008 Depuis deux siĂšcles, la famille Pichon fabrique Ă  UzĂšs des poteries extraor- dinaires. Le savoir-faire Pichon, transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, a donnĂ© naissance Ă  des crĂ©ations raffinĂ©es coupes tressĂ©es, dĂ©cors en relief et surtout les fameuses terres mĂȘlĂ©es», un mĂ©lange unique de terres colorĂ©es dans la masse donnant l’effet d’un marbre aux veines multicolores. Le musĂ©e d’UzĂšs possĂ©dait dĂ©jĂ  plusieurs poteries signĂ©es Pichon. Monsieur Jean-Paul Pichon, descendant de la cĂ©lĂšbre famille de potiers uzĂ©tiens, a Ă©tĂ© sĂ©duit par leur qualitĂ©. C’est ainsi qu’il a acceptĂ© de mettre sa collection de cĂ©ramiques en dĂ©pĂŽt au musĂ©e d’UzĂšs, jugeant qu’elle pouvait dignement figurer dans ce lieu, qui l’accueille pour une durĂ©e de cinq ans, renouvelables si affinitĂ©s ! De magnifiques piĂšces montrent l’évolution des formes et des techniques, des origines aux crĂ©ations rĂ©centes, dans le respect de la tradition familiale. Vaisselle de table, vases, bonbonniĂšres, unis ou en terres mĂȘlĂ©es
 tous sont reprĂ©sentĂ©s pour le plus grand bonheur des amoureux de la cĂ©ramique. Publication Le dĂ©but de l’exposition coĂŻncide avec la parution du livre À UzĂšs, une famille de potiers, les Pichon », Lucie Editions, collection CĂ©ramique, 84 pages couleur. Renseignements Lucie Éditions, 34 bis rue ClĂ©risseau, 30 000 NĂźmes, tĂ©l./fax 04 66 29 10 04, courriel contact DĂ©lectables chimĂšres Exposition AgnĂšs Gomez » Du 27 juin au 31 aoĂ»t 2008 Selon la dĂ©finition du Conseil international des musĂ©es ICOM, le musĂ©e est un lieu d’éducation et de dĂ©lectation ». L’une ne va pas sans l’autre la visite d’un musĂ©e, si instructive qu’elle soit, ne laisse un souvenir durable que si elle touche Ă  l’émotion. En rassemblant des objets trĂšs divers, naturels ou artificiels, les musĂ©es condensent aussi toute une somme d’anecdotes, de lĂ©gendes et de souvenirs. DerriĂšre les classifications rationnelles, l’imaginaire est partout prĂ©sent, prĂȘt Ă  envahir les visiteurs rĂ©ceptifs. AgnĂšs Gomez a su percevoir cette part de rĂȘve dans les salles du musĂ©e d’UzĂšs. Exemple parmi d’autres d’un musĂ©e encyclopĂ©dique » du siĂšcle dernier, il rĂ©unit des collections trĂšs variĂ©es, allant des fossiles Ă  la poterie de l’UzĂšge et de l’archĂ©ologie Ă  la peinture. Les chimĂšres créées par AgnĂšs Gomez se fondent tout naturellement dans cet ensemble, dont elles renforcent le caractĂšre Ă  la fois incongru et poĂ©tique. SirĂšnes et autres crĂ©atures mi-insectes mi-vĂ©gĂ©tales, survivants d’on ne sait quel cataclysme, se glissent dans les vitrines parmi les fossiles et les pipes en terre de Saint-Quentin. Le musĂ©e retourne ainsi vers sa forme primitive, celle des cabinets de curiositĂ©s » créés pour la dĂ©lectation des amateurs, Ă  une Ă©poque oĂč science et imaginaire n’étaient pas encore sĂ©parĂ©s. DissĂ©minĂ©es au sein du musĂ©e comme un jeu de piste, les Ɠuvres d’AgnĂšs Gomez invitent les visiteurs Ă  partager cette dĂ©lectation au fil des salles, tout en redĂ©couvrant les collections permanentes. Ainsi que l’écrit l’artiste, En bouleversant ainsi leur environnement familier, je souhaite que mon intervention permette de mieux voir les Ɠuvres, qu’elle en rĂ©vĂšle la beautĂ© singuliĂšre, pour retrouver en quelque sorte l’émotion des premiers visiteurs du musĂ©e. RĂ©activer le regard artistique, en somme. » Au fil de la patience, Collections textiles du musĂ©e d’UzĂšs » Exposition du 11 septembre au 30 dĂ©cembre 2007 Le musĂ©e Georges Borias rend hommage Ă  la patience et au talent de petites mains» anonymes couturiĂšres, brodeuses, dentelliĂšres
 L’éducation des jeunes filles d’autrefois les prĂ©parait dĂšs le plus jeune Ăąge Ă  la pratique de ces ouvrages de dames», seul domaine oĂč il leur Ă©tait permis d’exprimer leur crĂ©ativitĂ©. L’exposition permet de redĂ©couvrir les collections textiles du musĂ©e, rarement exposĂ©es en raison de la fragilitĂ© des tissus robes de baptĂȘme, vĂȘtements et lingerie fĂ©minine d’autrefois, piĂšces de dentelle, etc.. Elle prĂ©sente aussi des outils tels que nĂ©cessaires Ă  coudre, machine Ă  coudre et fers Ă  repasser anciens. De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et ocĂ©aniens du musĂ©e d’UzĂšs » Exposition du 12 septembre au 31 dĂ©cembre 2006 Parmi les collections variĂ©es du musĂ©e Georges Borias - de la peinture Belle Epoque » Ă  l’archĂ©ologie, et de la poterie de l’UzĂšge aux souvenirs d’AndrĂ© Gide - se glissent quelques objets de provenance lointaine, qui ne manquent pas d’intriguer les visiteurs. L’exposition De l’art exotique aux arts premiers » se propose de retracer l’historique de ces objets, liĂ© au passĂ© colonial de la France. Créé en 1910, le musĂ©e d’UzĂšs accueille dĂšs l’origine des objets africains. En 1947, le conservateur Georges Borias organise une grande exposition d’art exotique » ; par la suite il obtient de nouveaux dons d’objets provenant d’Afrique et d’OcĂ©anie. L’objectif de cette politique d’acquisition volontariste est de montrer l’apport culturel dĂ» Ă  la prĂ©sence Ă  UzĂšs de nombreux anciens cadres de l’administration coloniale. AprĂšs la dĂ©colonisation, quel regard porter dĂ©sormais sur cet ensemble disparate ? Il n’y a d’unitĂ© ni dans les provenances, ni dans les types d’objets, ni dans leur qualitĂ© des objets traditionnels, parfois anciens, cĂŽtoient des productions rĂ©centes d’artisanat pour touristes. L’exposition sĂ©lectionne les objets les plus authentiques et les plus significatifs, provenant d’Afrique de l’Ouest CĂŽte-d’Ivoire, Mali, GuinĂ©e et Centrale Congo, ainsi que de Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. Elle Ă©voque aussi d’illustres voyageurs aux origines uzĂ©tiennes le duc Jacques de Crussol et l’écrivain AndrĂ© Gide, explorant le Congo Ă  trente ans d’intervalle
 Loin d’avoir la prĂ©tention de rendre compte de l’art africain et ocĂ©anien tout entier, cette exposition nous parle de notre rapport Ă  l’Autre, et de notre passĂ© colonisateur. Sans réécrire l’Histoire, mais en rappelant qu’à cĂŽtĂ© de la domination politique et culturelle, il y eut aussi la rencontre d’autres formes d’art, d’autres sensibilitĂ©s. Le renversement actuel des appellations, de l’art dit primitif » aux arts premiers », en dit long sur cette fascination grandissante de notre culture pour les autres, comme en tĂ©moigne Ă©galement l’ouverture rĂ©cente du musĂ©e du quai Branly
 Catalogue De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et ocĂ©aniens du musĂ©e d’UzĂšs. 2006. Textes de Fabien Laty. 32 p., 25 ill. couleur. Prix 6 €. Des bijoux dans les tranchĂ©es » Exposition du 4 octobre au 31 dĂ©cembre 2005 En partenariat avec la 4e Biennale du Bijou contemporain Du 4 au 30 octobre 2005, divers lieux Ă  NĂźmes et UzĂšs Le musĂ©e d’UzĂšs est heureux de s’associer pour la premiĂšre fois Ă  la Biennale du Bijou contemporain de NĂźmes, en prĂ©sentant une exposition sur le thĂšme des bijoux de poilus ». Ces objets bagues, mĂ©daillons, briquets
 faits de mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration furent fabriquĂ©s par les soldats dans les tranchĂ©es pendant la premiĂšre Guerre mondiale. Le musĂ©e d’UzĂšs possĂšde un certain nombre de ces bijoux, ainsi que des outils ayant servi Ă  leur fabrication. Ce fonds sera complĂ©tĂ© par des prĂȘts provenant de musĂ©es et de collections privĂ©es, exposĂ©s du 4 octobre au 31 dĂ©cembre 2005. Pendant la durĂ©e de la Biennale du Bijou contemporain du 4 au 30 octobre, ces piĂšces historiques seront confrontĂ©es aux crĂ©ations de bijoutiers contemporains, Thierry VendĂŽme et Pierre Cavalan, travaillant sur des thĂšmes proches mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration, univers des mĂ©dailles et des insignes militaires
 L’exposition permettra ainsi un dialogue entre le patrimoine et la crĂ©ation, entre l’éternitĂ© du musĂ©e et l’évĂ©nement de la Biennale. Elle soulignera aussi les diffĂ©rentes significations du bijou, de la plus officielle Ă  la plus intime document historique, tĂ©moignage de bravoure ou de patriotisme, expression de crĂ©ativitĂ© et d’habiletĂ© manuelle, gage d’affection envers l’ĂȘtre aimé  Les Ornements de la Foi – Tableaux religieux de la cathĂ©drale d’UzĂšs» Exposition du 3 mai au 4 septembre 2005 NoĂ«l Coypel l'Ancien et le Nouveau Testament Le patrimoine religieux d’UzĂšs est Ă  l’honneur cette annĂ©e. En lien avec l’exposition Ă  la MĂ©diathĂšque d’UzĂšs Un livre, une foi, une ville. Le BrĂ©viaire manuscrit d’UzĂšs de 1472 », le MusĂ©e Georges Borias prĂ©sente un ensemble de tableaux provenant de la cathĂ©drale d’UzĂšs. Habituellement conservĂ©es dans les sacristies de la cathĂ©drale non visitables, ces peintures sont exceptionnellement montrĂ©es au public pendant quatre mois. Il s’agit de tableaux Ă  sujets religieux, essentiellement des XVIIe-XVIIIe siĂšcles, bien reprĂ©sentatifs de l’art de la Contre-RĂ©forme, ainsi que de portraits d'Ă©vĂȘques d'UzĂšs. A l’occasion de l’exposition, un guide des peintures visibles en permanence dans les Ă©glises d’UzĂšs est publiĂ© Guide des tableaux des Ă©glises d’UzĂšs. 40 p., 18 ill. couleur. Prix 6 €. La MĂ©decine Ă  UzĂšs autrefois » Exposition du 12 septembre au 31 dĂ©cembre 2004 Dans le cadre des JournĂ©es du Patrimoine 2004, le musĂ©e Georges Borias prĂ©sente une exposition-dossier sur l’histoire de la mĂ©decine. Des objets et documents provenant des collections du musĂ©e et des archives municipales retracent l’évolution de la mĂ©decine Ă  partir du XVIIe siĂšcle. L’exposition permet de comprendre l’organisation des professions mĂ©dicales et, en particulier, des pharmaciens, dont le plus cĂ©lĂšbre fut l’UzĂ©tien MoĂŻse Charas, avec ses remĂšdes aux recettes surprenantes
 Façade de l'hĂŽpital par RouviĂšre, 1785 La lutte contre les Ă©pidĂ©mies ainsi que l’organisation de l’hĂŽpital d’UzĂšs sont Ă©galement Ă©voquĂ©es. Des visites guidĂ©es exceptionnelles gratuites de l’exposition du musĂ©e et de la chapelle de l’hĂŽpital d’UzĂšs XVIIIe siĂšcle, dĂ©cor classĂ© sont proposĂ©es samedi 18 et dimanche 19 septembre 2004 dĂ©parts Ă  15h00 et 16h30 du musĂ©e. DĂ©sir du Sud. AndrĂ© Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb » Exposition du 4 mai au 29 aoĂ»t 2004 Le souvenir et le dĂ©sir du Sud m’obsĂ©daient » L’Immoraliste. Lorsque AndrĂ© Gide s’embarqua pour la Tunisie et l’AlgĂ©rie en 1893, pressentait-il que ce voyage allait le rĂ©vĂ©ler Ă  lui-mĂȘme ? La terre africaine fut pour lui une nouvelle Arcadie et le lieu d’une vĂ©ritable renaissance. Cet Ă©blouissement, renouvelĂ© par de frĂ©quents voyages jusqu’en 1903, est sensible tout au long de son Ɠuvre Les Nourritures terrestres 1896, El Hadj 1899, L’Immoraliste 1902, Amyntas 1906, Si le Grain ne meurt 1921
 Rudolf Lehnert jeunes Ouled NaĂŻl L’exposition DĂ©sir du Sud » ne cherche pas Ă  retracer fidĂšlement l’historique des voyages gidiens, mais plutĂŽt Ă  reflĂ©ter cet imaginaire du Sud, en associant aux textes d’AndrĂ© Gide les images de Rudolf Lehnert. Bien qu’ils ne se soient jamais rencontrĂ©s, l’écrivain et le photographe partageaient la mĂȘme vision. RĂ©alisĂ©es au dĂ©but du XXe siĂšcle en Tunisie, les photographies de Rudolf Lehnert Ă©taient Ă©ditĂ©es sous forme de cartes postales coloriĂ©es et commercialisĂ©es avec son associĂ© Landrock. Ces images d’une exceptionnelle qualitĂ© artistique sont l’évocation parfaite de la terre de voluptĂ© » cĂ©lĂ©brĂ©e par Gide. On y retrouve l’animation des souks, le regard amusĂ© sur le petit peuple de Tunis et d’Alger, mais aussi la fascination pour le dĂ©sert, les oasis paradisiaques, les jeunes filles de la tribu des Ouled NaĂŻl, peintes comme des idoles », et la beautĂ© troublante des adolescents qui rĂ©vĂ©lĂšrent Ă  Gide sa sensualitĂ©. Catalogue DĂ©sir du Sud. AndrĂ© Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb. 2004. Textes de Pierre Masson, Fatima Safi et Michel MĂ©gnin. 16 p., 7 ill. couleur. Prix 5 €.
Entreles grandes offensives et les ordres d'assaut, les Poilus pouvaient passer beaucoup de temps dans les tranchées ou dans leurs cantonnements. Ils en profitaient pour se reposer, écrire
L’ARTISANAT DES TRANCHEES EN 1914-1918 Par Toussaint Pirotte Avant-propos. PĂ©riode de repos Dans la tranchĂ©e. Dans la tranchĂ©e. Il y a prĂšs de trente ans, par le plus grand des hasards, je dĂ©couvrais chez un brocanteur français une formidable collection de briquets anciens fabriquĂ©s par des soldats de toutes les armes et de toutes les nations belligĂ©rantes pendant la premiĂšre guerre mondiale. J’ignorais alors tout de l’artisanat des tranchĂ©es mais fus sĂ©duit par sa qualitĂ©. Je m’offris donc deux exemplaires de briquets dĂ©corĂ©s chacun de deux mĂ©dailles. Plus tard, j’allais dĂ©couvrir en brocante deux remarquables plumiers sculptĂ©s, l’un, liĂ©geois, Ă©voquant directement 1914-1918, et l’autre signĂ© en creux du prĂ©nom de son crĂ©ateur, Willy », probablement un soldat allemand. D’autres bonnes fortunes m’ont permis par la suite d’acquĂ©rir quelques objets supplĂ©mentaires. Mais ce sont surtout les projets d’expositions de la Maison du Souvenir » qui allaient accentuer en moi ce goĂ»t naissant pour ce type d’artisanat dans la mesure surtout oĂč il est reprĂ©sentatif des aspirations comme des craintes de ces poilus » et autres pioupious » qui, souffrant le martyre des tranchĂ©es, tentaient d’échapper Ă  leur horreur en bricolant » jusque dans leur cagna, en attendant un assaut ou quand la pluie d’obus et de bombes se faisait moins intense. Je me suis alors mis vraiment en recherche active et suis arrivĂ©, en quelques mois, Ă  rĂ©unir une assez grande quantitĂ© d’objets trĂšs variĂ©s en vue de les exposer en 2008 Ă  la Maison ». Il est cependant indispensable d’apporter de multiples prĂ©cisions afin que chaque visiteur puisse, Ă  son tour, dĂ©couvrir toute la richesse de ces objets et la motivation qui animait leurs habiles crĂ©ateurs. Telle est la raison, la justification de ces pages. Toussaint PIROTTE Les origines de l’artisanat des tranchĂ©es. Il existe, dans nos rĂ©gions comme ailleurs, de multiples traces historiques de siĂšges de villes Maastricht, par exemple et mĂȘme, dans un passĂ© fort ancien parfois, de rĂ©quisitions de civils en vue de creuser des tranchĂ©es et rĂ©aliser des fortifications dans nos campagnes. Cependant, c’est au cours de la premiĂšre guerre mondiale que le concept mĂȘme de guerre de position va acquĂ©rir sa pleine signification. Or, l’artisanat pratiquĂ© par des militaires en attente de combats a Ă©tĂ© pratiquĂ© bien avant et notamment au cours de la guerre des Boers, Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Toutes les rĂ©alisations anciennes, produites par des soldats, sont aujourd’hui regroupĂ©es sous la dĂ©nomination gĂ©nĂ©rique d’artisanat des tranchĂ©es ou trench art. Elles comprennent Ă©galement les Ɠuvres de soldats prisonniers de guerre. Cette activitĂ© artisanale a aussi Ă©tĂ© pratiquĂ©e pendant la guerre 1940-1945 sur divers fronts mais aussi pendant la guerre de CorĂ©e ou celle du Vietnam. La Maison du Souvenir » expose par ailleurs de nombreuses rĂ©alisations de nos prisonniers de guerre de 1940-45 ou encore des prisonniers russes contraints, au cours du second conflit, Ă  travailler dans nos charbonnages. Nous avons cependant limitĂ© nos recherches aux seuls objets de 14-18 et au seul front de l’ouest avec une prĂ©fĂ©rence pour les piĂšces – rares – rĂ©alisĂ©es Ă  l’Yser. C’est, faut-il le dire, la France et la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure les Etats-Unis, qui recĂšlent le plus d’exemplaires intĂ©ressants. Enfin, il faut souligner que certains types d’objets Ă©taient dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s au Maroc, dans les annĂ©es 1910, notamment lors des Ă©meutes de Fez. Au vu de la dĂ©coration notamment de nombreux coupe-papier, nous sommes tentĂ©s de croire que cette activitĂ© a partiellement Ă©tĂ© importĂ©e en Europe par des troupes coloniales mais a connu son plein dĂ©veloppement en France et en Belgique dĂšs l’hiver 1914-1915. La forme de la lame de ces coupe-papier est d’inspiration nord-africaine. Mais pourquoi donc cet artisanat ? La rĂ©ponse, ici, me paraĂźt Ă©vidente il s’agissait principalement de s’occuper l’esprit, car si les soldats de l’étĂ© 1914 sont souvent partis la fleur au fusil », trĂšs vite ce conflit s’est transformĂ© en guerre de position. Il fallait finalement se faire face et creuser des tranchĂ©es pour conserver le terrain conquis. Bien sĂ»r – et particuliĂšrement au cours des deux premiĂšres annĂ©es, en France – il y avait de nombreuses attaques meurtriĂšres commandĂ©es par des gĂ©nĂ©raux des deux camps peu soucieux des sacrifices humains. Bien sĂ»r, surtout lĂ  oĂč les positions Ă©taient renforcĂ©es par de sĂ©rieuses fortifications LiĂšge, Namur, Anvers, Verdun,
, le front connut d’atroces journĂ©es oĂč les obus pleuvaient ! Mais, en dehors de ces pĂ©riodes, mieux valait de ne pas trop penser au lendemain. Il fallait donc se vider l’esprit en occupant les mains. Il fallait, aussi, prĂ©server son individualitĂ© et laisser une trace ! Enfin faut-il dire que l’acte de crĂ©er est aussi une maniĂšre de lutter contre l’angoisse et la quasi certitude de la mort ! Des troupes remontent aux tranchĂ©es aprĂšs quelques jours de repos Ă  l’arriĂšre. Sans doute de nombreux soldats furent-ils initiĂ©s par des artisans marocains ou algĂ©riens passĂ©s maĂźtres dans l’art de travailler le cuivre en le martelant et en le ciselant. Mais il faut se souvenir aussi qu’à l’époque il y avait un trĂšs grand nombre d’ouvriers et d’artisans. Et mĂȘme les paysans 40 % des effectifs Ă©taient volontiers bricoleurs ; certains, par exemple, dans nos rĂ©gions, forgeaient des clous pendant les mois d’hiver. Beaucoup de nos soldats pouvaient ainsi se montrer manuellement fort habiles et c’est la raison pour laquelle il arriva frĂ©quemment que l’artisanat des tranchĂ©es atteignit le niveau de l’art. D’autre part, comme nous l’avons dit dĂ©jĂ , chacun avait tendance Ă  affirmer sa personnalitĂ© et donc Ă  faire preuve d’originalitĂ© d’oĂč une variĂ©tĂ© toujours plus grande dans la production. Enfin, il faut dire que, pour ceux qui Ă©taient inhabiles, un commerce » parfois intense s’installa et l’on vit se crĂ©er, dans les cantonnements, de vĂ©ritables ateliers oĂč s’activaient de nombreux soldats temporairement dĂ©soeuvrĂ©s. Les matĂ©riaux. Il s’agit pratiquement toujours de matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration prĂ©levĂ©s sur le champ de bataille. Il y a bien quelques rĂ©alisations en bois mais elles sont rares. Dans la plupart des cas, on crĂ©e un objet au dĂ©part du mĂ©tal soit des douilles de tous calibres et principalement des douilles d’obus Le chausse-pied du papa Merx fut fait d’une douille. On tente Ă©galement de rĂ©colter de l’aluminium pour la fabrication de bagues et des morceaux de bakĂ©lite, une rĂ©sine synthĂ©tique inventĂ©e par le chimiste belge, Leo Baekeland Gand, 1863 – Beacon, Etat de New-York, 1944, naturalisĂ© amĂ©ricain, une invention qui allait lui valoir une fortune considĂ©rable. Les formes de l’artisanat. Il en est de trĂšs simples, Ă©videntes, comme ces vases faits d’une douille d’obus parfois Ă  peine dĂ©corĂ©e. Ce sont les piĂšces les plus nombreuses et donc les plus faciles Ă  trouver. Le problĂšme, c’est que ces piĂšces, lourdes et le plus souvent Ă  l’étranger, entraĂźnent des frais d’expĂ©dition 
 qui peuvent atteindre voire dĂ©passer le coĂ»t de l’objet lui-mĂȘme ! Une exceptionnelle collection anglaise de vases et autres objets rĂ©alisĂ©s au dĂ©part de douilles d’obus. Certaines de ces rĂ©alisations portent le nom de l’endroit du front oĂč elles ont Ă©tĂ© produites pour la Belgique, le plus frĂ©quemment Yser, Dixmude ou Ypres. Certaines douilles sont seulement lĂ©gĂšrement ciselĂ©es ou dĂ©coupĂ©es dans le haut mais il arrive aussi que la dĂ©coration s’inspire fortement de l’art nouveau et donne alors de trĂšs belles Ɠuvres. Douille assez simplement dĂ©corĂ©e, avec Ă©vocation non prĂ©cise du lieu. L’insigne de rĂ©giment soudĂ© Ă  la base Ă©voque l’artillerie. Ce sont en effet surtout des artilleurs qui ont fabriquĂ© ces vases que seuls – ou presque – ils pouvaient transporter sans problĂšme grĂące Ă  leur charroi. Ici, une forte influence de l’art dĂ©co, les motifs dĂ©coratifs Ă©tant le plus souvent des fleurs ou des oiseaux. De mĂȘme. Deux petites douilles. La premiĂšre porte Ă©galement un insigne de rĂ©giment et a un bord lĂ©gĂšrement travaillĂ© ; la seconde porte quatre frises. Les mĂȘmes douilles peuvent ĂȘtre assez simplement transformĂ©es en objets utilitaires comme ce pot Ă  tabac[1] exposition. Mais, le plus souvent, on dĂ©core la rĂ©alisation en soudant par exemple le blason de la ville la plus proche. Ici, Verdun. Mais la recherche de l’utilitaire peut s’avĂ©rer beaucoup plus pointue » comme ce moulin Ă  poivre ou Ă  cafĂ© Moins utilitaire certes – sauf au mess des officiers ! – ce gong D’autres types d’obus sont transformĂ©s aisĂ©ment en cendriers A la fois cendrier et bougeoir Fumer, on l’a compris, Ă©tait l’un des principaux passe-temps » des poilus. Et lĂ , dans la fabrication de briquets, la crĂ©ativitĂ© va s’en donner Ă  cƓur joie Briquet de table rĂ©alisĂ© au dĂ©part d’un petit obus 7,5 cm de haut et 2,3 cm de diamĂštre TrĂšs beaux exemplaires de briquets en forme de livre. Un artisanat fort recherchĂ© par les collectionneurs. D’autres briquets. Mais, la vie dans l’humiditĂ© des tranchĂ©es rend la conservation et l’usage des allumettes hypothĂ©tique. On fabrique donc des Ă©tuis notamment dĂ©corĂ©s d’un trophĂ©e ici, une boucle de ceinturon allemand portant le Gott mit uns ». La tabatiĂšre a aussi son succĂšs de mĂȘme que la boĂźte pour tabac Ă  priser. L’objet suivant ne relĂšve pas Ă  proprement parler de l’artisanat des tranchĂ©es. Il s’agit en fait d’une tabatiĂšre qui, garnie de bonbons, a Ă©tĂ© offerte par la reine Mary Ă  tous les soldats anglais du front de l’ouest et de Russie. Cette boĂźte abritait soit le tabac, soit l’argent, soit encore des lettres reçues. Toujours dans le cadre des objets utilitaires, on crĂ©e, par exemple, cette palette pour la farine, le cafĂ©, le thĂ©,
 Purement dĂ©coratif, en revanche, ce faux rĂ©veil Autre domaine oĂč l’artisan va faire preuve d’une crĂ©ativitĂ© exceptionnelle c’est ce qui tourne autour de l’expĂ©dition et de la rĂ©ception de lettres. Ainsi de ces encriers parfois d’une facture exceptionnelle Encrier rĂ©alisĂ© par des artilleurs français. La partie frontale est dĂ©corĂ©e d’un insigne de casque Adrian de l’artillerie. Elle compte trois supports pour porte-plume et coupe-papier. Plus beau encore et nettement plus rare, cet encrier double deux pointes de fusĂ©e avec un plateau gravĂ© Yser 1918 » ainsi que deux poignĂ©es faites chacune de deux balles soudĂ©es par le culot et un cadre abritant soit une photo soit, comme ici, une carte postale Ă©vocatrice de pays alliĂ©s. Les porte-plume et porte-crayon ont aussi la faveur des poilus. Ils sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©s au dĂ©part de deux cartouches de Mauser ou de Lebel. Le porte-plume du dessus comporte deux douilles soudĂ©es avec une plume d’un cĂŽtĂ© et, de l’autre une feuille de cuivre Ă©voquant une petite plume d’oie, gravĂ©e Souvenir 1914-15-16-17 ». Le second, rĂ©alisĂ© Ă  peu prĂšs de la mĂȘme maniĂšre comporte deux cartouches dont les balles, dĂ©gagĂ©es de leur douille et retournĂ©es, prĂ©sentent d’un cĂŽtĂ© un crayon, et de l’autre une plume trĂšs fine. Mais ce sont les coupe-papier qu’aujourd’hui encore on trouve le plus facilement D’inspiration parfois nettement nord-africaine, on constatera que beaucoup de ces coupe-papier adoptent la forme du yatagan comme il arrive assez communĂ©ment que la poignĂ©e se termine par un croissant. Toutes ces rĂ©alisations se font au dĂ©part de ceintures d’obus. AprĂšs leur sortie de l’ñme du canon, ces ceintures prĂ©sentent des rayures profondes dont l’écartement varie en fonction du calibre. RĂ©coltĂ©es sur le champ de bataille, il faudra d’abord et Ă  grand-peine les dĂ©gager du logement dans lequel elles sont enchĂąssĂ©es. Ce sera alors par martelage d’une partie que l’on obtiendra la lame, ces opĂ©rations se rĂ©alisant le plus souvent sur le culot de l’obus servant alors d’enclume. D’autres rĂ©alisations, plus rares, prĂ©sentent une lame dĂ©coupĂ©e dans le corps d’une douille, façonnĂ©e et insĂ©rĂ©e dans une balle ou dans un manche en bois. La premiĂšre de ces lames Ă©voque un kriss. On y a soudĂ© un insigne de rĂ©giment anglais Northumberland fusiliers. La seconde, absolument remarquable, gravĂ©e Ypres » est insĂ©rĂ©e dans une cartouche elle-mĂȘme complĂ©tĂ©e par de plus petits projectiles et un insigne de rĂ©giment. Autre lame montĂ©e sur une cartouche de Mauser. Il arrive aussi qu’un artisan ramasse un morceau de shrapnel et y monte l’une de ces terribles flĂšches que les avions allemands lançaient au-dessus des fantassins et qui causaient de nombreux morts. Tout ce matĂ©riel liĂ© Ă  la correspondance est complĂ©tĂ© par des plumiers le plus souvent rĂ©alisĂ©s en bois. Le premier que nous prĂ©sentons est gravĂ©. Souvenir 1914 » et porte les initiales C et W. Sur l’un des longs flancs, on distingue LiĂšge. 1915 et 1916 » La seconde piĂšce de ce genre est superbement gravĂ©e et porte, Ă  l’intĂ©rieur du couvercle. Le prĂ©nom Willy ». Probablement ici, une rĂ©alisation allemande. Le poilu, dans sa tranchĂ©e, pense bien Ă©videmment Ă  sa famille. Il rĂ©alise alors des jouets, toujours au dĂ©part de matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s. Ici, un superbe biplan. Le fuselage est fait d’une grosse cartouche .303. Les roues sont Ă©galement des bases de .303. Un autre magnifique exemplaire. L’un des premiers tanks. Ces piĂšces fabriquĂ©es en bois ou en mĂ©tal abritent souvent une 
 tirelire. Tank-encrier. Il arrive aussi Ă  nos soldats de manifester, Ă  travers leurs rĂ©alisations, tout le spleen » qui les gagne, Ă©loignĂ©s de leurs jeunes enfants. Ainsi de ce berceau tout en laiton. L’épouse, la fiancĂ©e ne sont Ă©videmment pas oubliĂ©es. Bracelet rĂ©alisĂ© par un Tommie avec dix piĂšces de 3 pences. Bracelet en argent dĂ©corĂ© de quatre piĂšces d’un demi-mark en argent Ă©galement. Mouchoir brodĂ©. Mais est-ce un poilu qui s’est fait petite main ou bien la rĂ©alisation vient-elle de l’arriĂšre. Nous ne le saurons sans doute jamais mais ce qui est certain, c’est que l’engouement pour ces souvenirs a aussi mobilisĂ© » des commerçants en dĂ©finitive fort peu scrupuleux ! Magnifique bracelet rĂ©alisĂ© avec la base d’un obus et bagues d’aluminium rehaussĂ©es de dĂ©cors variĂ©s. Trois de ces bagues avec, de gauche Ă  droite, en dĂ©cor, une croix de Lorraine, une couronne anglaise et une croix de guerre. Pour la rĂ©alisation de bagues, il faut se mettre Ă  la recherche de piĂšces d’aluminium, les fondre puis couler le mĂ©tal en tube creux dans un moule de tĂŽle ou de terre, ensuite scier le tube en rondelles, les amincir avec une mauvaise lime puis ciseler avec adresse et patience les initiales de l’aimĂ©e ou encore ajuster au chaton un dĂ©cor qui sera par exemple, suivant le camp, une croix de Lorraine ou la croix allemande. L’idĂ©e premiĂšre ayant conduit Ă  la rĂ©alisation des bagues vient d’une constatation le canal de mise Ă  feu des obus a, Ă  peu prĂšs le diamĂštre d’un doigt, notamment la fusĂ©e allemande de 77 qui se rapproche le plus des dimensions d’un doigt de femme. Mais l’esprit d’observation du poilu va bientĂŽt le conduire au coulage 
 en se servant du fourreau de la baĂŻonnette du fusil Lebel. Sa forme conique permet d’obtenir toute une sĂ©rie de gabarits. On utilise aussi un vieux tube de bicyclette en y introduisant, comme noyau, un morceau de bois parfaitement cylindrique. Pour la fusion du mĂ©tal, on utilise gĂ©nĂ©ralement une cerveliĂšre », sorte de calotte d’acier que les soldats portaient sous le kĂ©pi avant l’introduction du casque Adrian. Afin d’obtenir un mĂ©tal dĂ©pouillĂ© de scories, on pratique la technique industrielle du perchage » qui consiste Ă  mĂ©langer longuement au moyen d’une branche de bois vert. DĂ©moulĂ©, le mĂ©tal est alors dĂ©coupĂ© en rondelles plus ou moins Ă©paisses et le travail de polissage peut commencer. Il restera alors Ă  graver des initiales sur le chaton ou encore, fort souvent d’y souder un petit emblĂšme probablement rĂ©alisĂ© en sĂ©ries par des boutiques » spĂ©cialisĂ©es. Le bijou terminĂ© sera passĂ© Ă  la toile Ă©meri au grain de plus en plus fin. Il ne restera plus qu’à polir Ă©nergiquement avec un morceau de bois tendre ou 
 sur le cuir du ceinturon. Parfois, on installe le petit atelier dans les ruines d’une maison bombardĂ©e. Il s’était ainsi créé de vĂ©ritables ateliers de fabrication oĂč toutes les compĂ©tences rencontrĂ©es Ă  proximitĂ© s’étaient rĂ©unies, associĂ©es. Chacun exĂ©cutait alors une partie du travail fondeur, mouleur, scieur, dĂ©coupeur, Ă©baucheur, finisseur, ciseleur et graveur. Et c’était dans ces boutiques que se rendaient ceux dont les doigts s’avĂ©raient trop malhabiles. Il ne fait aucun doute que l’artisanat des tranchĂ©es a dĂ©bouchĂ© sur un vĂ©ritable commerce. Le poilu rĂ©alise Ă©galement de nombreux cadres, tantĂŽt en bois, tantĂŽt en mĂ©tal. Ici, un cadre mĂ©tallique pour une peinture Ă©voquant l’aide notamment alimentaire apportĂ©e par les Etats-Unis. Plusieurs bateaux comme celui-ci HMS Empress of Britain » furent convertis en transports de troupes dĂšs mars 1915. Encore une belle rĂ©alisation. Enfin, les sentiments souvent profondĂ©ment religieux amĂšnent nos artisans Ă  rĂ©aliser des crucifix Crucifix. Signalons enfin que ce qui prĂ©cĂšde ne constitue qu’un Ă©ventail d’objets, les montrant dans toute leur variĂ©tĂ©. BoĂźte Ă  gants ou Ă  mouchoirs en mĂ©tal argentĂ© repoussĂ© sur cinq faces. Coquetier rĂ©alisĂ© au dĂ©part d’une pointe de fusĂ©e. Cinq godets Ă  Schnaps. La plus belle et la plus rare des piĂšces prĂ©sentĂ©es Ă  la Maison du Souvenir » un taxi de la Marne rĂ©alisĂ© principalement avec des tabatiĂšres ciselĂ©es trente centimĂštres de long. Le capot se soulĂšve pour offrir un espace de rangement et le toit s’ouvre sur cinq logettes destinĂ©es Ă  recevoir soit des bijoux, soit des fards. Un vĂ©ritable travail d’orfĂšvre ! Un taxi de la Marne ». [1] Les poilus, souvent grands fumeurs, Ă©prouvaient Ă©videmment le besoin de mettre leur tabac Ă  l’abri de l’humiditĂ©.
Ilssont le plus souvent fabriquĂ©s lors des attentes dans les tranchĂ©es pour meubler le temps. Cette activitĂ© artisanale populaire est apparue dĂšs la guerre de 1870 et s’est surtout dĂ©veloppĂ©e dans les tranchĂ©es lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, pĂ©riode de son apogĂ©e, puis dans les camps de prisonniers de la Seconde Guerre mondiale, pour tromper l’ennui. Stock de douilles La vie dans les tranchĂ©es et Ă  l'arriĂšre Je profite du travail rĂ©alisĂ© Ă  Auzon en Haute Loire pour l'exposition sur la grande guerre pour vous prĂ©senter en plusieurs articles les diffĂ©rents thĂšmes abordĂ©s . La vie au quotidien dans les tranchĂ©es 1914-1918 La tranchĂ©e, c’est l’endroit oĂč le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusĂ©s dans la terre dans le but de protĂ©ger les troupes contre les attaques ennemies. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps Ă  y dormir, y manger et s’ y distraire. Les illustrations sur la table vous montrent les diverses constructions et les conditions de vie. La vie dans les tranchĂ©es a souvent Ă©tĂ© horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nausĂ©abondes, l’absence presque totale d’hygiĂšne et le ravitaillement mal assurĂ©. La pluie et la boue ont Ă©tĂ© de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible Ă©tait la relĂšve qu’ils vivaient comme un vĂ©ritable supplice malgrĂ© leurs moments de temps libres. La nourriture est l’une des premiĂšres prĂ©occupations du combattant, un problĂšme quotidien et essentiel. Les cuisines sont Ă  l’arriĂšre. On dĂ©signe donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvĂ©e de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusqu’aux cuisines rĂ©gimentaires et reviennent les livrer en premiĂšre ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en gĂ©nĂ©ral assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les tranchĂ©es. La ration est de 750 grammes de pain ou 700 grammes de biscuit, 500 grammes de viande, 100 grammes de lĂ©gumes secs, du sel, du poivre et du sucre. Les repas sont souvent arrosĂ©s de vin, dont chaque ration est souvent importante pour le combattant. En hiver, c’est le vin chaud, Ă©picĂ©. La nourriture principale du soldat reste le pain. Le soldat porte une ration de combat, composĂ©e de 300 grammes de biscuit, dit pain de guerre », et de 300 grammes de viande de conserve, du Corned beef. Les soldats ont chacun un bidon de un Ă  deux litres d’eau. Pour la purifier, ils y jettent des pastilles ou la font bouillir. Lors des combats intenses, le ravitaillement en eau des soldats de premiĂšre ligne est mal assurĂ©. La nourriture influe beaucoup sur le moral des troupes. La qualitĂ© de l’alimentation joue Ă©galement sur l’état physique du soldat ; les cas de dysenteries et de maladies intestinales sont frĂ©quents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des tranchĂ©es. Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protĂ©gĂ©s sous d’importantes masses de terre. Elles sont parfois dĂ©corĂ©es, mais l’atmosphĂšre y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d’organiser leurs tranchĂ©es. La vie dans les tranchĂ©es a dĂ©veloppĂ© les sens des poilus, Ă  force de se guider la nuit sans Ă©clairage dans les tranchĂ©es. A l'arriĂšre et en marge des tranchĂ©es . Cette vie Ă©tait pĂ©nible, dans la boue gluante et sans hygiĂšne. Le manque d’eau pour la toilette et la saletĂ© des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de l’arriĂšre les EpilĂ©s ». Un poilu a dit » nous sommes les naufragĂ©s de cet ocĂ©an de boue. Je nous vois emportĂ©s par une houle molle, oĂč rien de tient droit et sur lequel dansent des croix de bois . Les douches Ă©taient sommaires et Ă©taient parfois installĂ©es en 2Ăšme ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la » corvĂ©e des douches . Parfois ils n’avaient pas d’eau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de tempĂ©rature. La crasse, la chevelure et la barbe Ă  l’abandon qui Ă©tait justifiĂ©e par l’obligation de ne ni se dĂ©chausser ni se dĂ©shabiller n’a pas entrainer un mauvais Ă©tat physique gĂ©nĂ©ral. La vie dans les tranchĂ©es n’est pas la mĂȘme pour tous, elle varie selon le grade et l’emploi. Tout dĂ©pend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arriĂšre et ont une sĂ©curitĂ© presque luxueuse, le sol est sec et on peut mĂȘme s’organiser pour le travail personnel. Chaque jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vĂȘtements, mais surtout de jambons et de saucissons d’origine locale, de pĂątĂ©e, de rillettes et de confits grassement fabriquĂ©s Ă  la ferme, mais aussi de gĂąteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrĂšres de tranchĂ©es. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. L’artisanat des tranchĂ©es inspira beaucoup d’horreurs, fabriquĂ©es Ă  l’arriĂšre par des rĂ©cupĂ©rateurs sans scrupules. Les objets qu’ils fabriquaient Ă©taient revendus par la suite. ChargĂ© de la distribution du courrier le vaguemestre est celui qu’on adule oĂč qu’on dĂ©teste, selon qu’il apporte des nouvelles de vos proches ou qu’il n’amplifie leur silence. A partir de l’annĂ©e 1915, il ne faut plus que trois jours pour qu’une lettre parvienne Ă  son destinataire, autant dire
 une Ă©ternitĂ© quand mĂȘme. Le tabac et le vin le rĂ©confort des soldats Si les estomacs ne crient pas famine... la pĂ©nurie d’eau assĂšche les gorges. L’eau potable se fait rare. Les hommes se rasent avec le cafĂ© ! Ils en viennent Ă  implorer le dieu Pinard qu’ils savent plus gĂ©nĂ©reux. Le gros rouge coule Ă  flots et l’alcoolisme se dĂ©veloppe insidieusement dans les tranchĂ©es. Quand ce n’est pas avec le vin c’est avec le tabac que les hommes trouvent du rĂ©confort. Les accros au "perlot" forment une petite communautĂ© reconnaissable Ă  ses rites.
Lexposition SystÚme D, les robinsons des tranchées présente deux cents objets qui tous ont été fabriqués et tous font entorses au rÚglement issus de collections publiques et privées comparant les bricolages allemands, français et anglais dans le sens que Claude Lévi-Strauss donnait à ce terme « fabriquer ou inventer avec les moyens du bord ».
ï»żCet article date de plus de sept ans. PubliĂ© le 11/11/2014 1657 DurĂ©e de la vidĂ©o 2 min. FRANCE 2 Article rĂ©digĂ© par "La Grande Collecte" a permis de rassembler des centaines d'objets appartenant aux Poilus. Lorraine Gublin revient sur ces vĂ©ritables reliques. Lorraine Gublin revient sur ces objets du quotidien des Poilus dans les tranchĂ©es transmis Ă  France 2 par les familles des soldats. Dans les tranchĂ©es, les soldats s'occupaient et fabriquaient des petits objets Ă  partir de ce qu'ils trouvaient. Par exemple, un crucifix dorĂ© fabriquĂ© avec des douilles. Un lieutenant avait fabriquĂ© des briquets Ă  partir de boutons d'uniforme, allemands ou les tranchĂ©es, les soldats Ă©crivaient Ă©normĂ©ment. Un soldat envoyait des dessins caricaturaux Ă  sa fiancĂ©e chaque fois qu'il lui Ă©crivait ou des menus des rĂ©veillons de NoĂ«l illustrĂ©s. Dans un porte-monnaie, on trouve un minuscule agenda de 1914 transpercĂ© par une balle en plein milieu. Le soldat a survĂ©cu et a fondĂ© une famille aprĂšs la guerre. On peut voir ces objets sur le site ou sur
Del'horreur à l'art: Dans les tranchées de la PremiÚre Guerre : Durand, Nicole: Amazon.ca: Books. Skip to main content.ca. Hello Select your address Books. Hello, Sign in. Account & Lists Returns & Orders. Cart All. Best Sellers Prime New Releases 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 7W1-GaLLEAbnOuvQ8rC7-1mSUdnJrWYm0hrBK1QQr7aeMn-5GBlydQ==

LeMusĂ©e du poilu Ă  Sivignon leur rend hommage et s’est fixĂ© pour mission de faire dĂ©couvrir la PremiĂšre Guerre Mondiale Ă  travers l’artisanat des tranchĂ©es. Ainsi, une collection unique de 1000 objets fabriquĂ©s par les soldats permettent d’aborder sous un angle humain et artistique le quotidien des Poilus.

PubliĂ© le 11/11/2014 Ă  0842 Dans presque toutes les fermes, ils Ă©taient posĂ©s sur la cheminĂ©e. Art des tranchĂ©es
. Des vases sculptĂ©s dans les douilles d'obus par les Poilus. Partie visible de la guerre oĂč l'on mettait des fleurs sans rĂ©ussir Ă  effacer l'horreur. Mais dans toutes les familles de France, il y avait aussi l'intime. Ces carnets de souvenirs, ces lettres, ces portraits, ces objets racontant le front, le pĂšre, le fils, le mari, le frĂšre et pieusement gardĂ©s dans un tiroir, une armoire ou
 oubliĂ©s au grenier. Cette somme de petites choses» ? Celles qui disent la vĂ©ritĂ© de l'humain et racontent la Grande Guerre Ă  l'Ă©chelle de ceux qui l'ont vĂ©cue, qui y sont morts ou qui lui ont survĂ©cu, des femmes qui l'ont subie au quotidien ? Tout l'objet de la Grande Collecte lancĂ©e en novembre 2013 par la BibliothĂšque Nationale de France, les Archives de France et la Mission du Centenaire. Vos archives sont une part de l'histoire de France !» disait alors l'affiche l'appel a Ă©tĂ© entendu aussi dans le Grand Sud . Des dizaines de particuliers ont prĂȘtĂ© ou donnĂ© aux archives dĂ©partementales les trĂ©sors de leur histoire familiale, parfois singuliers voire extraordinaires, afin qu'ils soient sauvegardĂ©s, pĂ©rennisĂ©s et que s'approfondisse le travail des chercheurs sur 14-18. Une Grande Collecte 2013-2014 dont nous vous prĂ©sentons aujourd'hui quelques belles dĂ©couvertes, mais qui va se poursuivre, cette semaine, et dont il faut sans doute rappeler en ce 11-Novembre, tout l'intĂ©rĂȘt mĂ©moriel, justement. Correspondances, photographies, dessins, croquis, poĂšmes
 c'est en effet la diversitĂ© de ces sources – non officielles — qui permet aux historiens d'Ă©clairer sous un jour nouveau une guerre que les archives administratives dĂ©sincarnent lorsqu'elles ne la tronquent pas. Quotidien des Poilus au front, rĂ©alitĂ©s de l'arriĂšre et multiples zones grises entre l'hĂ©roĂŻque et le sordide tout ce que donnent Ă  dĂ©couvrir ces nouvelles sources qui enrichiront autant le travail des historiens que celui de la crĂ©ation artistique, car c'est aussi par lĂ  que les nouvelles gĂ©nĂ©rations accĂšdent Ă  la Grande Guerre, par le théùtre, les lectures publiques nĂ©es d'un courrier, d'un journal retrouvĂ© chez grand-pĂšre


museedu poilu et de l'artisanat de tranchees objets fabriques par soldats de la grande guerre de 1914-1918 . Bienvenue sur le site de Histoire Collection Passion. L'Association Histoire Collection Passion vous fait dĂ©couvrir la PremiĂšre Guerre Mondiale Ă  travers l'artisanat des tranchĂ©es. La collection unique d'objets façonnĂ©s par les Poilus permet d'aborder l'histoire Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont dĂ©veloppĂ© un artisanat des tranchĂ©es. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. A Clermont-Ferrand, un petit musĂ©e privĂ© prĂ©sente une sĂ©lection de ces objets. Pendant la guerre de 14-18, les poilus ont dĂ©veloppĂ© un artisanat des tranchĂ©es. Ils fabriquaient des briquets, des coupe-papiers ou des bijoux. Depuis des annĂ©es, Christian Bourg a rĂ©uni plusieurs milliers de ces objets dans une cave amĂ©nagĂ©e du vieux Clermont, constituant peu Ă  peu un vrai musĂ©e privĂ©. C'est en chinant dans les brocantes et vide-greniers de la rĂ©gion qu'il a trouvĂ© ses trĂ©sors de l'artisanat de tranchĂ©e. "C'est une passion qui est nĂ©e chez un grand-oncle de Saint-Amant-Tallende avec la dĂ©couverte de premiers briquets de poilus. DĂ©s que j'ai dĂ©couvert l'histoire autour de ces briquets, ça m'a vraiment donnĂ© envie de les collectionner.""Un antidote au dĂ©sespoir"Il y a des objets crĂ©es par nĂ©cessitĂ©, pour faire des cadeaux et rassurer la famille. D'autres servaient Ă  faire du commerce ou du troc. "Les soldats de 14-18 ont de grandes pĂ©riodes d'accalmie, et ils fabriquent des objets pour s'occuper, pour tromper l'ennui. C'est probablement un antidote au dĂ©sespoir." Cet artisanat a mĂȘme Ă©tĂ© encouragĂ© puisqu'un concours a Ă©tĂ© organisĂ© Ă  la salle du jeu de paume Ă  Paris. Les briquets sont les rĂ©alisations les plus typiques "on peut considĂ©rer que ce sont les premiers objets que les soldats ont fabriquĂ© pour remplacer les allumettes qui Ă©taient trĂšs humides dans les tranchĂ©es. Ils en avaient besoin pour allumer certaines munitions qui Ă©taient encore relativement archaĂŻques mais aussi pour allumer des lampes Ă  pĂ©trole. Ils Ă©taient toujours faits avec les matĂ©riaux que l'on trouve Ă  profusion sur les champs de bataille, c'est-Ă -dire les douilles d'obus."De vĂ©ritables bijoux ciselĂ©s dans les tranchĂ©esMais on trouve aussi des objets dont la vocation Ă©tait moins utilitaire, comme des bagues "la guerre n'avait Ă©pargnĂ© aucun corps de mĂ©tier et on a retrouvĂ© dans les tranchĂ©es des ciseleurs, des bijoutiers qui faisaient des bagues. En France, on n'avait pas d'aluminium Ă  l'Ă©poque et les soldats le rĂ©cupĂ©raient donc au pĂ©ril de leur vie. Ils rĂ©cupĂ©raient des ogives ou des obus qui n'avaient pas Ă©clatĂ© pour faire ces objets." MalgrĂ© un outillage rudimentaire, certains objets fabriquĂ©s par les soldats sont trĂšs fins. Tous ne sont pas en mĂ©tal le travail du bois avait aussi sa place dans les tranchĂ©es. En tĂ©moigne la magnifique canne brandie par Christian Bourg "elle comporte un serpent lovĂ© avec deux lĂ©zards et le pommeau se termine par une chouette. Il est gravĂ© "Verdun code 304", alors n'oublions pas que l'an prochain, on va commĂ©morer le centenaire du dĂ©but de la bataille de Verdun !" Le musĂ©e a reçu une reconnaissance officielle puisqu'il a Ă©tĂ© labellisĂ© par la mission du centenaire de la premiĂšre guerre Mondiale. Il se visite uniquement sur rendez-vous ; les rĂ©servations peuvent se faire Ă  l'adresse durĂ©e de la vidĂ©o 04 min 58 A Clermont-Ferrand, un petit musĂ©e privĂ© expose l'artisanat des tranchĂ©es ‱ ©France 3 Auvergne Ekgt.
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