Lesspectateurs sont invités à profiter d’une parenthèse de convivialité à placer sous le signe de la bonne humeur, avec 2 places pour “Les hommes sont des femmes comme les autres’’, à La Comédie des Suds. Un spectacle comique qui étanchera la
Quand le grand Georges se fait tout petit mais toujours aussi talentueux devant l'objet de sa vénération et de sa peur ultimes les les dernières considérations de Wolinski, insatiable croqueur de notre société dans les pages qu'il confie à Charlie Hebdo, Paris Match, L'Écho des savanes ou Le Journal du Dimanche, sur les Français et surtout? les Françaises. Puissante, libérée, riche, sans complexes, la femme de 2009 terrasse d'un regard ourlé de cils affolants le pauvre petit macho écrasé par sa beauté et sa puissance de caractère. Mais qu'elle soit banquière, personnalité politique ou jeune fille de tous les jours, une femme reste une femme, avec ses adorables contradictions et sa mauvaise foi parfois absolue. Qui d'autre que Wolinski oserait le leur dire ? Avec sa tendresse, son faux machisme et son appétit habituel pour les choses de la chair et de l'esprit,Wolinski signe ici une critique hilarante de la femme moderne, qui n'est en réalité qu'un long cri d'amour doublé d'une moquerie jubilatoire de l'homme moderne, dont fait plus que jamais partie le grand Georges... Découvrir un extrait Siles femmes font pareil, c’est que les hommes ne sont pas si mal! Ne faisons surtout pas de procès aux femmes politiques: sans adrénaline elles ne pourraient pas tenir ces places. Les hommes en savent bien quelque chose. Au final, l’attitude des femmes en politique réhabilite les hommes: ils ne sont pas des brutes épaisses. Et lesEllen’en est pas pour cela supérieure ou inférieure à l’homme puisque pour moi il n’y a rien à comparer, c’est juste une manière différente de vivre sa vie et que l’on doit respecter. Les êtres humains sont égaux en droit, les hommes et les femmes sont différents.
Livres Le dernier livre de Christine Ockrent est d'abord le portrait de groupe, vivant et chaleureux, de cette première génération de femmes de pouvoir - et au pouvoir. Elles sont encore des pionnières, exploratrices d'un continent exclusivement masculin ou presque il y a peu. Mais elles ne sont plus des exceptions, comme le furent avant elles les "dames de fer", Margaret Thatcher, Indira Gandhi et Golda Meir. De Berlin à Santiago du Chili, de Berne à Riga, de Dublin à Helsinki, de Monrovia au Liberia à Wellington en Nouvelle-Zélande, des femmes ont accédé aux plus hautes fonctions politiques. En France et aux Etats-Unis, Ségolène Royal et Hillary Clinton sont en course pour présider aux destinées de leur pays. Si elles y parvenaient, trois des principales démocraties au monde seraient, demain, dirigées par des femmes, puisque Angela Merkel les a précédées au poste de chancelière d'Allemagne. Le dernier livre de Christine Ockrent est d'abord le portrait de groupe, vivant et chaleureux, de cette première génération de femmes de pouvoir - et au pouvoir. Elles peuvent paraître aux antipodes les unes des autres, comme Michelle Bachelet, la présidente chilienne rieuse et enthousiaste, et Angela Merkel, réservée jusqu'à la dureté. Elles peuvent jouer pleinement de leur féminité comme Hillary Clinton ou s'en moquer comme d'une guigne, à l'image d'Helen Clark, premier ministre néo-zélandais. Mais, au-delà de ces différences d'histoires, de parcours et de styles, elles témoignent toutes de l'émergence, depuis une dizaine d'années, d'une génération façonnée par les luttes des femmes pour leur indépendance. Même si elles sont souvent restées à distance du féminisme le plus militant, leur ambition repose sur une évidence l'égalité avec les hommes. Evidence à leurs yeux. Mais pas pour leurs homologues masculins. Car toutes ont forgé leur caractère et leur carrière contre le conformisme social, les sarcasmes, parfois le mépris. On est sidéré, par exemple, de redécouvrir la violence des réactions à l'égard d'Edith Cresson, traitée jusque dans ces colonnes qui plus est par la chroniqueuse de l'époque ! de "femelle en chaleur" peu après sa nomination à Matignon en 1991. Et quand ce n'est pas leur apparence physique qui est soulignée d'un rire gras, comme au Chili ou en Allemagne, ce sont leurs compétences ou leur autorité qui sont mises en doute. Le "Bécassine" lancé contre Ségolène Royal trouve manifestement sa traduction dans toutes les langues. Car c'est le principal trait commun à toutes ces femmes qui gouvernent ou président aujourd'hui "Elles ne doivent rien aux hommes, elles ont fait leur chemin seules, elles ont travaillé dur, plus que les hommes ; pour elles tout a été et demeure plus difficile", résume Christine Ockrent. Pour autant, lorsqu'elles l'ont conquis, exercent-elles le pouvoir de façon différente des hommes, moins agressive ou emphatique, plus intuitive ou efficace, comme certaines voudraient le croire avec un certain angélisme ? Rien n'est moins évident. Certes, l'habitude de cumuler les rôles et d'accumuler les tâches familiales, professionnelles et politiques aiguise "une aptitude singulière à l'adaptation et au pragmatisme" et conduit à plus de "simplicité". Mais, dans les démocraties occidentales - tant la situation est différente aux Philippines ou au Bangladesh, au Sri Lanka ou en Corée du Sud, dirigés par des femmes -, "on constate que les ressorts de l'ambition, les méthodes pour accéder au pouvoir, la manière de l'exercer s'apparentent à ceux des hommes. La plupart des femmes au pouvoir ont une approche identique de leur rôle, et celui-ci n'est pas conditionné par leur sexe". Bref, elles sont "des hommes comme les autres" ! Sinon un atout, le fait d'être une femme n'est donc plus un handicap insurmontable pour accéder au pouvoir et l'exercer. Salutaire démonstration, peut-on conclure avec Christine Ockrent. MADAME LA... CES FEMMES QUI NOUS GOUVERNENT de Christine Ockrent. Plon, 224 pages, 18,90 €. Gérard Courtois Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Amour quiproquos, rebondissements, exotisme et revolvers, tels sont les ingrédients de ce boulevard moderne aux dialogues percutants et au rythme effréné. Déjanté, décalé, jubilatoire, "Les hommes sont des femmes comme les autres" est une comédie à 100 à l'heure, à voir en couple, entre amis, ou en famille. A Savoir : 444 Copié Géraldine Woessner 09h14, le 08 septembre 2016La presse quotidienne revient ce jeudi sur les hommes qui ont recours à la chirurgie esthétique au même titre que les matin en Une de vos journaux, on crie son ras le Parisien sexisme vous aussi, dites stop. Et pour le désormais ras-le-bol fiscal, il y a Libération qui nous annonce la ristourne Impôts un dernier geste pour la route. Mais cela suffira-t-il ? L’Opinion François Hollande le plongeon. Avec le dessin de Kak François Hollande sur son plongeoir, caleçon de bain à petits cœurs, prêt à faire le saut de l’ange. En bas, la piscine est remplie à hauteur de sa cote de popularité 12%. Et François Hollande qui s’inquiète c’est maintenant qu’il me faudrait une bonne le combat du jour. Avec un petit badge que nous présente le Parisien et qui, déjà , est arboré par Julie Gayet, c’est vous dire Sexisme, pas notre genre. Parce que le sexisme serait partout. "t’as mis ta petite jupe, t’as un truc à demander au boss ?" C’est le premier exemple qui vient. Avant les différences salariales. Avant, surtout, le constat que l’ambition féminine est souvent très mal vue… par les femmes elles-mêmes. Dans le Figaro, le docteur Ghada Hatem, gynécologue fondatrice de la Maison des femmes à Saint Denis, parle du sexisme auquel elle est confrontée, ces femmes dont les maris exigent qu’elles ne soient examinées que par un homme, ces femmes persuadées qu’elles ne valent rien et qui disent "je vais revenir vous voir avec mon mari parce qu’il est plus intelligent que moi". Mais y-a-t-il réellement une équivalence entre le sexisme ordinaire que subissent des femmes parfaitement à même de répondre et l’enfermement que dénonce le docteur Hatem ?Vêtement des femmesLe docteur Hatem dit son refus de considérer le burkini comme un vêtement anodin. "Se battre contre ce vêtement, c’est maintenir l’idée du respect de la femme, tout simplement". Et c’est bien de respect et de liberté dont il est question quand Le Parisien nous raconte l’agression d’un groupe d’amis aux abords d’une cité de Toulon. Parce que les 2 femmes portaient un short, elles ont essuyé de la part d’une dizaine de jeunes gens des "sale p…, vas-y, mets-toi nue !" Quand leurs conjoints ont appelé au respect, ils se sont fait violemment frapper sous les yeux de leurs enfants. Dans ce contexte où la pudeur des femmes redevient un enjeu, les propos de Najat Vallaud Belkacem dans l’Obs sonnent étrangement. Si elle se dit opposée au burkini au nom de la liberté des femmes, elle tient à marquer sa différence avec le premier ministre. "Manuel Valls a son identité politique, et moi, j’ai la mienne. Pour lui, l’essor de l’islam radical est le combat central. Pour moi, la société française est d’abord minée par le repli identitaire, le ressentiment à l’égard des musulmans". On ne sait pas si le port du short relève du repli identitaire, mais on va s’y sur le handicapQuestion d’égalité Le Conseil d’État, nous dit le Figaro, a donné raison au CSA qui refusait le passage gratuit d’un clip montrant des jeunes trisomiques heureux de vivre et intitulé "chère future maman". Le CSA demande une diffusion mieux encadrée et contextualisée, au motif que le choix d’adresser ce message à de futures mères risquait de générer un trouble de conscience et d’inciter des femmes à renoncer à l’avortement. "Cela devient tabou de dire qu’on peut être heureux avec des enfants trisomiques. Il y a de la suspicion et des amalgames avec le combat des pro-vie" déplore le Président du collectif de trisomiques. Quand le choix individuel d’une mère se confronte à un enjeu collectif, l’intégration des handicapés dans la société, ce n’est plus un problème juridique, c’est un problème moral qui nous concerne des vieux politiquesIl y a François Hollande, bien sûr, dont l’Opinion nous dit que son statut de Président est la seule légitimité et le seul prestige qui lui restent. "Pour qu’il y ait Brutus, encore faut-il qu’il y ait Cesar" persifle François Patriat, l’un des soutiens d’Emmanuel Macron. Mais l’ancien ministre ne gêne pas seulement le Président. Dans Le Figaro Guillaume Perrault nous décrit un François Bayrou en artiste déchu "un jour on remplit l’Olympia, le lendemain on court le cachet en animant un mariage au foyer rural Louis Aragon d’un petit village". Laissera-t-il sans lutter un moutard nommé Macron donner à ses thèses de toujours un air de nouveauté ?Les hommes sont des femmes comme les autres. La preuve par Paris Match qui nous raconte qu’ils sont de plus en plus nombreux à se précipiter sur les injections, et la chirurgie esthétique. Les quinquas souffrent d’être surnommés le vieux au boulot. Dès l’âge de 30 ans, on se dit qu’avec des poches sous les yeux, on a peu de chance d’obtenir une promotion. Espérons que cette injustice va émouvoir les grandes consciences en lutte contre le chroniques des jours précédents 07/09/2016 06/09/2016 05/09/2016 yTCVO.